The Killer

The Killer est un « nouveau » John Woo, qui semble sortir dans l’indifférence la plus totale.

The Killer remplit convenablement ce que je suis venu voir. Certes, l’intrigue est relativement tranquille, avec quelques rebondissements plus ou moins prévisibles. Mais ce qui importe le plus ici sont les scènes d’action, aux chorégraphies mesurées et spectaculaires.

Ensuite, j’ai trouvé très amusant le côté français avec, d’une part, son lieu qui est Paris, puis ses acteurs français, ses passages francophones. D’ailleurs John Woo a troqué ses colombes à nos pigeons bien parisiens.

Bien que certains passages ne passionnent pas plus que ça, la mise en scène de l’action rattrape, donc on s’y fait.

Aussi, le duo Nathalie Emmanuel (récemment dans le terrible Megalopolis) et Omar Sy (habitué de l’international comme dans Jurassic World) était improbable et pourtant tient la route, malgré un air de déjà-vu. D’un côté la tueuse hors paire a tout de même un bon background. Puis de l’autre, le policier droit dans ses bottes mais physique, tel un Luther français.

Après, l’indifférence dont je parlais dans l’intro concernant l’accueil de The Killer peut s’expliquer. En effet, il s’agit d’un remake, ce que j’ai mis du temps à capter. Car sur l’affiche, il est inscrit « le film culte a enfin sa version longue ». Sauf qu’au vu du casting, ça ne pouvait pas être une ressortie. Ce qui impliquait fatalement un auto-remake. Et je comprends que les personnes qui ont vu l’original peuvent trouver plus fade cette version européanisée.