Terminator : Dark Fate
- Modifié le 12/10/2023
À l’occasion des 35 ans jour pour jour de la sortie US de Terminator de James Cameron, j’ai décidé d’aller voir le 6e volet sorti en salles. Non je déconne, c’était totalement par hasard.
Synopsis de Terminator : Dark Fate
À Mexico City, un robot tueur venu du futur traque Daniella Ramos, une simple employée dans une usine de voiture. Au même moment, Grace, une humaine augmentée également venue du futur, lui prête mainforte et la protège coûte que coûte. Dani aurait en effet un destin bien plus important qu’elle ne le pense…
Terminator : Dark Fate (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Terminator : Dark Fate
Terminator Dark Fate n’est pas non plus détestable, mais tellement prévisible et fonctionnant sur ses acquis, qu’il se prive de saveur bêtement. On remarque certes les tentatives d’innovation, malheureusement qu’à un état auxiliaire. Ça aurait mérité plus d’intensité, comme celle que j’ai ressenti à la fin, voir même des prises de risque. Les néophytes pourront sans doute prendre un plaisir lié à la découverte, tandis que les connaisseurs n’y verront qu’un Terminator 2 en moins bien, tout juste saupoudré de 2019.
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Mon avis détaillé sur Terminator : Dark Fate
Je ne me souvenais pas bien de la fin de Terminator : Genisys. Aucun problème, car ce nouvel opus n’a rien à voir, il continue apparemment le cours de l’histoire à partir de Terminator 2. En vrai, on n’a quasiment rien besoin de savoir de la saga Terminator. À la rigueur, il vaut mieux n’avoir vu aucun film, car sinon…
Dark Fate reprend globalement les ingrédients d’il y a 35 ans et y rajoute quelques herbes en plus. Ne vous attendez pas à une nouvelle recette mais plutôt à un plat à réchauffer au four micro-ondes. Une terrible sensation de déjà-vu, une course-poursuite interminable et des batailles contre une machine indestructible, qui manquent cruellement d’avancement. À chaque affrontement, j’ai l’impression de voir le même combat. L’histoire stagne et l’inventivité visuelle n’est pas tellement au rendez-vous, malgré une qualité correcte. J’ai regardé les deux premiers tiers assez passivement, qui faisaient tout juste le taff. J’ai vraiment été à fond qu’à partir du dernier tiers, lorsqu’enfin, après un mini twist intéressant, le film se sort les doigts et propose une friction prenante.
Concernant les éléments en plus, leur nature les rend pertinents, mais leur exploitation reste mineure.
Au niveau des effets spéciaux, car on est plutôt là pour ça, sont assez bons, dans l’air du temps, sans non plus réinventer quoique ce soit.
Le duo Schwarzy et Hamilton ressort plus comme une anecdote pour les fans, qu’un réel intérêt scénaristique. Heureusement, le fan-service gratuit se fait plutôt rare et certains passages auraient pu tomber dedans facilement.
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