

Sinners
Mon avis rapide
Sinners est franchement une sorte de petit blockbuster d’auteur. Car il se sert habilement du divertissement pour narrer un propos profond et personnel. On retrouve cette originalité aussi bien dans la réalisation que dans l’écriture ou que dans les musiques. Dont le film est une ode, entre autres. Une belle découverte en IMAX !
Titre : Sinners
Réalisation : Ryan Coogler
Scénario : Ryan Coogler
Nationalité : Américain, Australien, Canadien
Synopsis
Deux frères jumeaux engagent des connaissances à eux pour organiser une soirée, afin de faire table rase sur leur passé de mafieux. Mais la nuit de fête va tourner au cauchemar lorsque des êtres maléfiques font faire leur apparition…
- Modifié le 13/05/2025
En ce lundi de Pâques, c’est l’occasion de rencontrer le Mal avec Sinners. Dommage que ça tombe le jour où on n’a plus de Pape pour nous protéger…
Le début est un peu longuet, j’étais largué quant aux personnages, leur intention, leur lien. Je me suis concentré surtout sur le fait que les protagonistes recrutaient des connaissances. Mais par la suite, je me suis assez vite rendu compte que le film est amplement original. D’autant qu’il arrive à combiner plusieurs sujets ensemble.
Au niveau de la réalisation, on a affaire à un film ambitieux et personnel, ça fait plaisir. Par exemple, l’horreur arrive petit à petit et le gore, tout comme les scènes d’action, ont un dosage réussi. Ces dernières ont toujours une justification narrative. On n’est clairement pas sur de la gratuité juste pour le divertissement. D’autant que la photographie de Sinners est impeccable, avec son grain pellicule et ces contrastes intenses. On remarque que les ombres sont très prononcées.
Et surtout, on a l’occasion de visionner un plan-séquence magistral, qui a pleinement retenu mon intention. Car il mêle plusieurs éléments qui me rappelle pourquoi j’aime le cinéma.
Ensuite, ce projet a pour tête d’affiche Michael B. Jordan, qui fait une nouvelle fois des étincelles avec Ryan Coogler. Ici l’acteur joue un double rôle, celui de jumeaux, bien que les frères ne soient pas super différentiables. Mais les interactions entre eux fonctionnent bien, les effets spéciaux sont invisibles.
Pour le coup, clairement, c’est en partie un hommage à la musique, dont le propos est central. Ainsi, le film y apporte un soin particulier et nous ambiance parfaitement.
Enfin, c’était pertinent d’être allé le voir en IMAX, puisque de nombreuses séquences ont été tournées dans ce format (on le voit quand l’image prend tout l’écran). C’est d’ailleurs à cette séance que j’ai compris pourquoi on n’avait pas toujours le même jingle IMAX. En fait, la version bleu clair (comme à Minecraft ou The Amateur) annonce un film converti pour le format. Tandis que la version bleu foncé (que je préfère) annonce un film tourné dans ce format.