

Titre : Saýara (Sayara: İntikam Meleği)
Réalisation : Can Evrenol
Scénario : Can Evrenol
Nationalité : Turque
Synopsis
Sayara est femme de ménage dans un club de sport. Elle s’entraîne tous les matins en cachette à son art martial, dont elle a fait promettre à son défunt père de ne jamais utiliser. Jusqu’au jour où elle apprend que le propriétaire du club, avec 3 autres hommes, a violé, battu et tué sa sœur. Et qu’ils sont innocentés. Elle décide donc de les punir elle-même…
- Modifié le 30/01/2025
Sayara marque une nouvelle séance en compétition à l’Étrange Festival !
J’ai eu la chance de visionner Sayara en présence de son réalisateur, Can Evrenol. Ce dernier est d’ailleurs un habitué de l’Étrange Festival, car il a déjà eu des films qui y étaient diffusés précédemment. Il nous a vendu son long-métrage comme un film taré et politiquement incorrect. Alors qu’en est-il vraiment ?
Pour le coup, Sayara commence bien. À savoir avec une intrigue lancinante, avec des éléments un peu originaux. Et qui met pleinement en scène une femme turque, incarnée par Duygu Kocabıyık.
Néanmoins, dès qu’elle devient une furie, rien ne l’arrête, ce qui est parfois peut-être trop. En effet, les combats me paraissent moins jouissifs que Kill ou Monkey Man par exemple. Car les premiers sont totalement gratos et on tombe encore une fois sur une héroïne qui semble invincible.
Par la suite du film, c’est juste long. Certes, c’est bien violent et le interdit au moins de 16 ans se justifie clairement. Cependant, chaque scène n’apporte pas spécialement quelque chose en plus, c’est limite juste des exécutions. Encore une fois, étant donné qu’elle prend moins de coups que les méchants, cela semble trop facile.
En tout cas, les flashbacks sont plus intéressants au final. C’est ce qui maintient mon appréciation pour Sayara, la construction du personnage principal, qui reste solide et apporte une certaine profondeur.