Requiem For A Dream

Je continue mon rattrapage Darren Aronofsky avec Requiem For A Dream !

Tout d’abord, ma séance de Requiem for a Dream était dans le cadre du format “Il était une fois” de Pathé, qui permet de revoir sur grand écran des classiques. Comme j’ai pu le faire avec Les Parrains. Le long-métrage était précédé d’une introduction filmée de Phillippe Rouyer.

Pour info, je n’ai pas vu le film lors de sa projection à la Cinémathèque Française, contrairement à The Fountain et The Wrestler. Néanmoins, il s’avère que ça tombait à peu près au moment de sa ressortie 4K au cinéma, le 9 avril. Ainsi, j’ai pu voir cette version en avant-première en quelque sorte, au nouveau Pathé Palace. Donc sur un écran Onyx LED. Cette version est très propre car elle garde vraiment son cachet initial.

Concernant le film, on peut déjà souligner la mise en scène inventive. Même si beaucoup de films ont, depuis, repris pas mal d’éléments. Car je me suis mis comme si c’était à l’époque. La mise en scène passe notamment par le montage aussi, ce qui ajoute une couche narrative pas négligeable.

Ensuite, Requiem For A Dream est indéniablement une descente aux enfers. Cependant, elle est maîtrisée, car en plusieurs étapes. On s’y prépare tout doucement, le piège se referme vraiment petit à petit. C’est d’ailleurs ce qui en fait sa force, en nous embarquant avec ces personnages sordides et malheureux.

D’autant que tout le monde joue bien. Pour le coup, je ne savais même pas que Marlon Wayans était dedans. Ça lui change des Scary Movie ! Et bien que Jared Leto et Jennifer Connelly sont convaincants, leur histoire m’a moins interpellé. Alors que l’arc de la mère est le plus prenant. Surtout grâce à Ellen Burstyn qui nous happe du début jusqu’à la fin.

En tout cas, je comprends en quoi ce film est le plus connu de Darren Aronofsky et le plus apprécié. Il est devenu culte pour de bonnes raisons, comme grâce à cette force narrative aussi bien sur le fond que la forme marque, quelque soit l’époque. Pour ma part, je connaissais évidemment sa musique ultra culte. Qui était beaucoup présente sur les débuts de YouTube, dans des montages pseudo philosophiques emo. Mais aussi, je connaissais la scène du bras, qui m’avait marqué à l’époque.

Effectivement, Requiem for a Dream est une anti-pub pour la drogue. Néanmoins, je le trouve plus général que ça, dans le sens qu’il montre surtout des conséquences de mauvais choix vers des mauvaises motivations. Ainsi, absolument tout le monde peut s’identifier.