

Orca
Mon avis rapide
Orca, c’est bien au début car le propos est plus profond qu’il n’y parait. Je m’attendais à un nanar et pas du tout. On comprend le regret de Spielberg d’avoir diaboliser le requin dans Les Dents de la Mer. Car ici on met en avant l’orque comme un animal intelligent et censé, plutôt qu’un monstre. C’est plus un film de vengeance, avec des protagonistes profonds. Néanmoins, la lenteur, le manque de spectacle et la dernière séquence longue m’ont perdu. Ce qui a accentué les défauts qu’on peut trouver par-ci par-là, malgré des points positifs.
Titre : Orca
Réalisation : Michael Anderson
Scénario : Luciano Vincenzoni, Robert Towne, Sergio Donati
Nationalité : Canadien, Hollandais, Italien
Synopsis
Un pêcheur abat par accident une orque femelle, perdant au passage son enfant. L’orque mâle veuve va alors traquer sans relâche l’homme responsable de ce drame…
- Modifié le 30/01/2025
Déjà la dernière séance du Grand Écran Large de l’année, avec Orca !
Orca se vend comme un sous Dents de la Mer, avec une créature marine qui sème la terreur. Pourtant, je le trouve bien mieux que ça. Du moins dans son propos.
En effet, c’est avant tout un film de vengeance plus qu’un film de monstre. L’orque est mise en avant d’un point de vue scientifique et n’est pas foncièrement la méchante. Sa destruction a un sens et on considère l’animal. Notamment via le personnage de Charlotte Rampling.
D’ailleurs, le casting est de haute voltige, car elle s’accompagne également de Richard Harris (dont je n’ai réalisé qu’après séance qu’il s’agissait du premier Dumbledore dans la saga Harry Potter !) Tous deux portent des personnages intéressants et nuancés. Qui partent d’un point pour aller vers un autre.
Cependant, le souci d’Orca réside dans l’inégalité de sa qualité tout du long. En effet, certaines scènes peuvent proposer un propos très profondes, avec une mise en scène pertinente. Puis d’autres vont nous présenter une mauvaise réalisation et vont ainsi dénoter.
On le ressent notamment quand ils veulent nous rappeler que c’est un slasher aquatique, ces aspects sont rushés et presque anecdotiques. Même les personnages ne s’impliquent pas plus que ça lors d’événements tragiques.
À contrario, le rythme global est lent, particulièrement la dernière partie que je trouve méga longue pour rien. C’est ce qui a fini par me faire décrocher. D’autant que la réalisation est globalement fonctionnelle, sans grand effet wahou qui aurait pu me faire tenir.