La Rage Au Ventre
- Modifié le 12/10/2023
Jake Gyllenhaal commence vraiment à tourner dans des bons films et la puissance de La Rage Au Ventre le conforme encore un peu plus.
La Rage Au Ventre (Bande-Annonce)
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Mon avis détaillé sur La Rage Au Ventre
Billy Hope est un boxeur où tout réussi : sa carrière est au sommet due à ses nombreuses victoires, sa femme Maureen qui est sublime et sa petite fille Leila, vivant dans une maison luxueuse. Mais Billy est de nature impulsive et s’emporte très vite, même hors du ring. Alors il va devoir se battre, lorsque l’on lui a enlevé sa licence, sa femme, sa fille et sa maison, afin de récupérer la vie qui lui était chère.
Il faut savoir que Southpaw est une retranscription de la dure vie du rappeur Eminem, dont on doit d’ailleurs deux chansons du film (la BO est assurée par feu James Horner). L’analogie avec la boxe est presque anecdotique, car on ne rentre vraiment pas les détails techniques de ce monde et de la part du réalisateur de dernièrement Equalizer, Antoine Fuqua, on va agréablement à l’essentiel. On se concentre principalement sur la façon dont le héro se sort d’une impressionnante mauvaise passe, ce qui ne me déplaît pas puisque je n’étais pas super emballé à l’idée d’un film sur ce sport.
Ce film est fort par le côté anti-héro du boxeur. Son malheur, il le doit en partie par sa faute, mais on s’attache facilement aux personnages, qu’on a aussi envie que lui de retrouver. La descente au enfer est aussi longue que sa redemption, on prend le temps de s’approprier son désarroi afin de comprendre, limite de soutenir, sa remontée.
Casting 5 étoiles, avec Gyllenhaal aussi métarmophosé que dans Nightcall (physiquement à l’opposé, bien sûr), Rachel McAdams, que j’avais déjà vu en femme dévouée dans Il Etait Temps, cette fois mariée à un sportif, Forest Whitaker en ancien battant devenu coach pour la jeunesse et Curtis « 50 Cents » Jackson, dont le rôle du businessman lui colle bien à la peau, notamment quand on connait son passé dans Reussir ou Mourir et dont la précence se justifie par son lien avec Eminem.
Techniquement, on a le droit à une très belle mise en image des matchs dans l’arène, avec des plans dignes de vraies rencontres et une immersion totale, grâce à des vue à la première personne. On se demande toujours si les coups sont réellement portés, car le réalisme des blessures fait froid dans le dos : on souffre presque autant que les protagonistes !
Enfin, la force est puisée par les moments de grande émotion, la relation entre chaque personnage est bien exposée au point que, les ponts qui se crééent ou se défont, nous chamboulent autant que s’il s’agissait de notre entourage.
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