Karaoké

Qui est chaud pour un Karaoké ?

Et c’est la déception… Karaoké propose une histoire trop classique et avec beaucoup de clichés. Les gags sont vus et revus. D’autant qu’on sent que certaines situations sont là juste pour faire rire, sans être forcément en adéquation avec l’histoire. On retrouve ainsi des incohérences, des problèmes logiques. Sans parler des blagues de boomers ou parfois trop longues.

L’histoire du film à la base, a même des soucis. Déjà elle commence par la fin (premier cliché) et en plus, elle n’est même pas raccord avec celle que l’on revoit. Ensuite, tout le buildup n’a pas vraiment de suspens du coup. Et le problème, c’est que cette trame ne rajoute rien d’autre au final. Peut-être un peu sur la complicité des protagonistes, mais elle semble tellement superficielle. De plus, elles ont quelques obstacles qui sont vite résolus à chaque fois.

Quand au casting, rien à signaler. Michelle Laroque est elle-même, dans un rôle similaire à celui dans Tenor (tout comme le sujet du film aussi, mais qui est moins bien fait ici). Quant à Claudia Tagbo, elle fait ce qu’on attend de son personnage, mais a l’air au moins de s’amuser aussi.

La partie chant a évidemment pris le concept jusqu’au bout, en nous proposant les paroles. Mais il n’y en a pas beaucoup. D’autant que l’inventeur Shigeichi Negishi nous a quitté cette année en plus.

Bien qu’une ou deux répliques font mouche, le reste est plat. En fait, je pense ne pas être la cible, Karaoké veut ratisser trop large. L’activité musicale est presque secondaire, on ne sent pas que c’est vraiment la passion de Fatou. En tout cas c’est marrant de noter qu’il y a Quand la musique est bonne et Le Chanteur. Car les deux étaient présentes aussi dans Heureux Gagnants.