Fast and Furious X

Je le redis à chaque film de la licence dont je parle ici mais, j’adore la saga Fast & Furious. Le genre de petit plaisir coupable. C’est donc avec entrain que je suis allé voir day-one le début de la fin, avec Fast and Furious X. Je ne vais pas vous mentir que j’appréhendais un peu. Car je craignais que ce soit l’épisode de trop ou que ça parte trop en vrille… Et pourtant !

Il se passe beaucoup de chose dans celui-ci, on ne s’ennuie jamais. Le montage est trop soutenu par moment, au point de légèrement rater des plans intéressant. Néanmoins, ils ont réussi leur coup.

En réalité, le secret pour visionner Fast & Furious, c’est de descendre son attente, surtout au niveau de la logique et de la physique. Une fois dans ce mood, j’apprécie pleinement le divertissement. Et ce nouveau chapitre respecte le contrat. À savoir que certes il se passe des trucs dingues, mais pas assez pour me sortir du film.

Certes, ce nouvel opus ne fait pas l’impasse sur les raccourcis en tout genre, en retournement de situation aberrant ou encore de quelques éléments jamais exploités. Mais je ne sais pas, je reste dans l’ambiance tout du long. Autrement dit, à aucun moment je suis saoulé ou vraiment dérangé. Au contraire, étant fan de la franchise, j’ai retrouvé la vibe de précédents volets.

En effet, cette fin de saga permet d’enclencher du fan-service. Alors plutôt que de le placer dans des éléments explicites, Fast and Furious X le dissimule dans certaines scènes, volontairement déjà vues. Puisque toute l’intrigue réside justement dans un bilan du passé. Ils se permettent même un petit instant méta.

D’ailleurs, un grand bravo pour Jason Momoa qui se fait un kiff énorme. Jusqu’à maintenant, on se contentait d’antagonistes (trop) sérieux et juste méchants tacticiens. Ici, on sort enfin des sentiers battus avec un ennemi haut en couleur et en totale roue libre. Je pense qu’on peut soit accrocher soit pas du tout. Dans mon cas, j’ai trouvé cette approche suffisamment originale pour apprécier tout du long. Il pourrait être un méchant dans les Minions (qu’on peut d’ailleurs apercevoir dans le film à un moment !)

À contrario, bien que j’étais content de découvrir Brie Larson, elle est au final clairement en dessous à comparer. D’ailleurs, c’est l’occasion de retrouver une floppée de personnages. On part clairement sur l’Infinity War de Fast & Furious. Par exemple, c’est le retour de John Cena, qui dans son cas a le revirement le plus abusé de la saga. Il est à l’opposé de ce qu’il a proposé dans celui d’avant.

Cependant, le feu n’est pas au vert pour tout. Tout d’abord, on sent que cet épisode est le début d’une conclusion. Il en donne beaucoup sans pour autant trop en donner non plus, car il faut en garder sous le capot. Donc je reste mitigé du côté de l’effet wahou, que j’ai d’habitude à un moment donné à chaque épisode. Fast and Furious X se contente de proposer des cascades divertissantes, bien que moins inventives, qui font le taff sans plus marquer que ça.

Ensuite, les VFX m’ont pour le coup un peu déçu, car beaucoup de scènes font trop numérique. Et à l’inverse du précédent épisode, la 3D relief n’a servi à rien cette fois.

Enfin, la réalisation de Louis Leterrier propose parfois quelques plans stylés, mais globalement, sert juste le produit tel qu’il doit être.

En tout cas, restez bien pour la scène mid-credit…