Ex-Machina

Caleb, développeur d’une très grande entreprise d’informatique, se voit gagner la loterie de sa boîte. Le lot ? Une semaine dans un coin très reculé, où l’attend son patron, afin d’effectuer un test de Turing sur son tout dernier prototype de robot, nommée Ava.

Visuellement, c’est le genre de film de science-fiction que j’aime. Les effets spéciaux sont très discrets et sont là uniquement pour servir au réalisme de l’œuvre. Le robot de Ava (interprété par Alicia Vikander) est très beau, le sounddesign l’accompagnant est propre et réaliste. Quelque part, c’est là où mon métier me handicape un peu, comme je sais comment cela peut être mis en œuvre, je perd un poil de fascination, mais bon, l’histoire m’a bien distrait.

En effet, on part d’un film scientifique assez poussé, sur la technologie moderne, la place de l’homme dans tout ça, les bons dialogues technico-philosophiques, etc… Mais plus on avance, plus on finit par ressentir une sorte de claustrophie angoissante, car tout le film se passe dans la villa de Nathan (joué par un très bon Oscar Isaac, découvert pour moi dans Sucker Punch). On bascule dans le thriller car on se pose la même question que Caleb (joué par le bien sympathique Domhnall Gleeson, que j’ai découvert dans Il Etait Temps, puis retrouvé dans la sublime série Black Mirror) : qu’est-ce qu’on fait ici ?

J’ai bien aimé le jeu des lumières aussi, qui accentuait pertinemment chaque moment du film. Les décors magnifiquement imposants des terres du propriétaire, justifiaient bien une projection au cinéma.