Destination Finale Bloodlines

Voici le retour de Destination Finale, avec un 6e épisode intitulé Bloodlines. Bonne idée ?

Avant de vous donner mon avis sur le film, il faut que je vous raconte ma séance qui était rocambolesque.

À environ une vingtaine de minutes de projection, on se retrouve vers la fin de la scène d’exposition. Qui est très importante dans le contexte des Destination Finale. Et au moment où on veut savoir ce qu’il va se passer… les lumières se rallument et l’écran s’éteint. Gros cliffhanger, tellement bien placé qu’on a tous cru à un happening. Alors qu’en fait non, c’était une coupure de courant. Donc il fallait patienter jusqu’à que les salles soient redémarrées. Le pire, c’est qu’avec mon ami, on était arrivé super tôt, on aurait presque pu revoir la scène post-credit de Thunderbolts* qui était diffusé juste avant.

Mais comme par hasard, notre salle et la 11 faisaient partie de celles où le projecteur ne voulait pas redémarrer… Ils ont fait plusieurs essais. On finit par nous proposer de prendre en cours de route la séance VF, qui avait pu reprendre dans une autre salle. Ou d’attendre une autre séance VF plus tard (avec l’horaire décalé du coup) Résultats, il ne restait plus que 2 autres personnes avec nous 2, qui voulaient absolument voir Destination Finale Bloodlines en VOST. Pour vous dire, on avait déjà programmé une séance de rattrapage au cas où.

Ainsi, on a attendu jusqu’au bout (soit environ 1h de coupure) et le matériel a repris ses fonctions. À l’aide de 2 agentes qui parlaient au projectionniste par talkie, on a pu en direct indiquer à quel moment reprendre la lecture du film. Au début c’était un poil trop loin, donc il fallait revenir petit à petit où on en était resté. C’était très drôle de voir des bouts de scènes complètement hors contexte. Heureusement, sans aucun spoil.

On a finalement réussi à retourner juste avant la dernière partie de la scène d’exposition. Ce n’était pas dérangeant, au point où on en était, de revoir ces quelques minutes. Au contraire, c’était parfait, car encore une fois, la partie traditionnelle de Destination Finale, d’autant que celle de Bloodlines est importante. Ainsi, c’était complètement méta, car c’est le principe même de la saga, de voir en avance ce qu’il va se passer, en l’occurrence au moment de la catastrophe d’introduction.

Et donc toute cette attente valait-elle le coup ? Oui en plus !

En effet, Destination Finale Bloodlines renouvelle enfin la saga grâce à une intrigue inédite. Après une épisode 4 et 5 de trop, on revient avec des idées fraiches. Plus que ça, elles relient même tous les autres opus de façon logique ! Ainsi, sans changer les règles, on revisite l’esprit de la série. Il est d’ailleurs amusant de retrouver Jon Watts à l’écriture, le réalisateur de la dernière trilogie Spider-Man.

De plus, l’opus propose des morts toujours aussi irréalistes mais originales. Le principe de filmer les détails et les enchainements mécaniques est le point fort et l’attraction principale. N’oublions pas que le concept ça reste un slasher dont le tueur est… la Mort elle-même ! C’est jouissif car la violence est tellement exagérée que ça en devient amusant. On n’est pas sur un torture-porn à la Saw. Ici, c’est juste de la boucherie de divertissement. Comme on a pu goûter précédemment avec The Monkey par exemple.

Évidemment, les personnages ne sont pas spécialement développés, mais le minimum fonctionne. Car en regardant cette saga, on sait qu’ils vont pas rester longtemps à l’écran.

Enfin, on peut tout de même noter la dernière apparition de Tony Todd, qui incarnait un personnage récurrent dans cette série de films.