Conclave

Je m’attendais à bien plus de rebondissements ou des rebondissements plus impressionnants dans Conclave. En effet, on nous le vendait limite comme un thriller, alors que ce n’est pas aussi rocambolesque que j’espérais. Je pensais assister à une machination minutieuse, un jeu de pouvoir digne de Gladiator II.

Et non, le film est assez lent, bien que compréhensible tout du long. Disons qu’au bout d’un moment, ma rétention commençait à expirer. Cela n’empêche pas à Ralph Fiennes de tenir vraiment le film. De même, le multi-langage est amusant à écouter.

En tout cas, grâce à Conclave, j’aurai néanmoins testé pour la première fois le Pathé Palace, entre deux séances du PIFFF 2024. C’est le cinéma qui remplace le Gaumont Opéra Capucines, à Paris, dans lequel j’allais le plus souvent.

Pour le coup, ce n’était pas la meilleure expérience. Car d’une part le film m’a un peu déçu, puis la voisine sur son téléphone et le voisin derrière qui secoue le siège, ça n’aide pas. Je pense que j’y retournerai pour des séances moins peuplées. Heureusement, j’étais bien placé (juste au dessus des places pour personnes en fauteuil, donc avec barrière et vue dégagée) et l’écran Onyx fait toujours son petit effet. Même si Conclave n’est peut-être pas le meilleur à voir là-dessus. Mais par exemple, une porte fermée, grâce aux contrastes percutant, j’avais l’impression qu’il y avait un trou dans l’écran.