Avant-Première de She Will au Club Marbeuf

La séance de She Will se déroulait donc au Club Marbeuf, près des Champs-Élysées. C’était la première fois que j’assistais à une projection dans ce prestigieux lieu.

Les sièges y sont très confortables et la petitesse de la salle permet de se sentir privilégié, un peu à l’instar du Club 13. Le hasard a fait que j’ai occupé le siège à côté de Brigitte Baronnet, qui avait animé la séance de Mascarade d’Allociné.

J’ai rencontré également Axel, que j’ai reconnu grâce à ses apparitions dans des vidéos Youtube. De plus, j’ai eu le plaisir de retrouver Renaud alias Captain Jim, de chez Cinématraque. Ainsi que Judith alias Demoiselle d’Horreur. Dont le matin même, j’avais vu la vidéo sur Avatar, sur la chaîne youtube d’Écran Large. Et la boucle est bouclée, puisque, Simon Riaux, également journaliste chez eux a présenté la projection.

C’est à la fin de She Will que la réalisatrice franco-britannique Charlotte Colbert nous a fait l’honneur de sa présence au Club Marbeuf. Elle a dans un premier temps échangé avec Simon, qui avait moulte questions (justifiant sa réelle appréciation du film, qu’il a pu voir au Festival Gerardmer) Par exemple, on a ainsi pu en savoir plus sur sa rencontre avec Dario Argento (qui produit le film), avec l’acteur Malcom McDowell ou encore comment elle a choisi Alice Kryge pour interpréter Veronica.

Par la suite, c’était au tour du public, majoritairement composé de bloggeurs et journalistes ciné, de discuter avec la cinéaste. Les questions tournaient notamment autour du propos et des interprétations du film.

Pour ma part, j’ai posé des questions plutôt techniques. Tout le monde demandant pourquoi le film se raconte, moi je préfère demander comment il se raconte. Et finalement, mes questions n’ont pas été vaine, puisque Charlotte nous a communiqué des anecdotes très intéressantes.

Tout d’abord, ma première question portait sur les décors, qui ont une part assez belle, bien qu’on se centre sur l’évolution psychique de l’héroïne. Charlotte nous a fait part des conditions dans laquelle ils ont tourné une séquence dans un hôtel. Ce dernier, tout récent, a indiqué ne pas vouloir fermer ses portes, c’est pourquoi des clients sont tombés nez-à-nez avec des scènes assez insolites (que je ne dévoilerai pas, par souci de spoils) De plus, la superbe forêt écossaise que l’équipe a choisie est réellement empreint d’un lourd passé, dont le film parle.

Ensuite, j’ai évoqué la fabrication des effets spéciaux, qui interviennent dans passages abstraits et onirique. La réalisatrice a fait appel à un pionnier, à savoir Michael Woods, qui a repris son activité avec ce film. Toute la fabrication provient de sa cuisine, à partir d’encre et de liquide en tout genre, rendant ce premier long-métrage d’autant plus artisanal et réel.

À la clôture de la projection de She Will au Club Marbeuf , nous avons pu obtenir la signature de l’affiche, qu’ils nous offert à chacun à notre arrivée. J’ai ainsi pu féliciter Charlotte Colbert pour son travail impressionnant, notamment pour un premier long-métrage. Elle m’a même accordé une photo.

De plus, j’ai participé à donner mon avis à chaud devant la caméra. Il est donc probable que vous me voyez dans les vidéos de promotion.