Disney 100 ans : Le Concert Événement

Cette année, c’est les 100 ans du studio, donc j’étais obligé d’aller voir le Disney Concert. Et je n’ai pas fais semblant. Puisque j’ai assisté à la première représentation à la Défense Arena de Paris (je ne savais pas, mais à ce jour la plus grande salle d’Europe !) puis à celle de la Halle Tony Garnier à Lyon.

Le Spectacle Disney Concert Les 100 Ans :

Avec Maxime Guény à la présentation, je me suis retrouvé dans une ambiance Disneyland Paris. En effet, il arrive à s’adresser aussi bien aux enfants qu’aux adultes, avec bonne humeur, sans que ça soit trop enfantin. De plus, il donnait des informations aussi bien sur l’orchestre que sur l’histoire de la musique Disney.

Dans le même esprit que Told As Old As Time, Disney Concert Les 100 ans propose de retracer les univers qui ont marqué le studio et bercé notre enfance. Et ce, à travers différentes reprises et medley des plus grands classiques, par le Sinfonia Pop Orchestra. Que je connais bien, puisque je l’ai déjà vu, toujours sous la direction de Constantin Rouits, pour le précédent show Disney, mais aussi les hommages à John Williams.

On a eu de tout du catalogue Disney. Beaucoup de classiques indémodables, en tableau dédié ou dans des medleys. Ces derniers représentaient soit un film, soit une saga ou carrément un univers. Ainsi, on a eu du Pocahontas, du Aladdin, du Livre de la Jungle, du Roi Lion, du Vaiana, du Raiponce, de La Petite Sirène, de La Reine des Neiges (évidemment) et tant d’autres.

Je mets une réserve quand au fil conducteur, puisque les tableaux s’enchaînent sans vraiment de liens entre eux. C’est dommage, ils auraient pu raconter une histoire pour les lier entre eux, un peu à l’instar des shows nocturnes des parcs.

Quand à la setlist, elle sera toujours discutable selon chacun.e. En effet, des chansons donnent l’impression d’avoir pris la place d’autres. Et cela ne dépend que des goûts de chacun.e. Mais dans l’ensemble on a eu beaucoup de classiques appréciés de tou.te.s. Par exemple, la version orchestrale du Bossu de Notre-Dame m’a donné la chair de poule, en live.

J’ai aussi beaucoup aimé les medleys Pixar, Marvel et Star Wars. D’ailleurs à ces moments-là, c’était amusant (mais compréhensible d’un aspect juridique) de ne voir aucun visage d’acteur sur les extraits. Concernant l’écran d’ambiance, j’avoue que les vidéos en 60 images par secondes, ça rendait bizarre pour les vieux films. Cela n’empêchait pas de nous rendre nostalgiques. D’autant que parfois, l’image se synchronisait avec l’orchestre, c’était impressionnant.

Les 4 chanteurs principaux, à savoir Sinan Bertrandest, Judith Derouin, Dan Menasche et Camille Mesnard, sont vraiment époustouflants. En effet, ils arrivent à chanter et jouer la comédie, afin d’incarner les différents personnages. D’autant qu’en tournée, ils assurent 95% des chansons !

Au niveau des costumes aussi, on a de belles créations. Que ça soit pour les danseurs ou les chanteurs, ils retranscrivent bien les univers des dessins animés.

De plus, globalement, le spectacle offre de nombreux effets pyrotechniques et les danseurs s’invitaient parfois dans le public parfois (à Paris).

Seul bémol, il manquait un aspect karaoké. À La Défense Arena, on l’a eu quelques instants sur Libérée Délivrée grâce à la pub Deezer, qui passait sur les écrans lors de l’entracte.

Enfin, j’ai trouvé la boutique assez variée dans ses produits et en avait vraiment pour tous les prix. Pour ma part, j’ai pris un porte-clé, un tot bag et un hoodies.

Les différences entre Paris et la tournée :

Comme je l’ai mentionné au début, j’ai assisté à 2 représentations du Disney Concert Les 100 Ans. Ainsi, j’ai pu déceler quelques différences notables entre la date parisienne et ce qu’il se passe en tournée.

Les éléments en moins

En dehors de l’orchestre forcément réduit pour la tournée, c’est aussi au niveau des invités qu’ils se sont limités. À Paris, nous avons eu de nombreux chanteurs officiels. Tels que Patrick Fiori (Li Chang de Mulan), Cerise Calixte (Vaiana), Charlotte Hervieux (La Reine des Neiges 2), Anne Sila (Nala dans Le Roi Lion) et le casting d’Encanto. Le plus impressionnant ça a été de faire venir la chanteuse originale du Roi Lion, Debbie Davis. Mais aussi de façon plus surprenante des invités comme Kenji Girac, Michael Gregorio et Nour. Cette dernière pour Pocahontas devait être très stressée car semblait avoir peu envie d’être là. Tandis qu’en tournée, seules Cerise et Charlotte ont fait le déplacement.

Ensuite, au niveau des chansons et medleys, certains ont été supprimé ou raccourcies. Comme le medley Star Wars, qui comportent moins de thèmes en tournée. Ou encore le tableau de La Reine des Neiges sans la chanson d’Olaf. Et le tableau de Vaiana s’est vu retiré deux chansons.

Au niveau des tableaux supprimés, on a par exemple celui d’Hercules. Ce dernier était assuré à Paris par L’Academy des 100 ans. Il s’agissait d’un groupe d’enfants choristes et danseurs, guidé par Cerise.

Le medley Pirates des Caraïbes aussi a disparu à Lyon, ce qui ne m’a pas gêné car à part le thème principal, c’est un peu long. Bien que durant tout le set, un Jack Sparrow courait sur scène et dans le public, ce qui pouvait sans doute distraire le public. À l’inverse, le medley jazz n’est pas présent en tournée, à mon grand regret. Puisqu’il comporte des beaux morceaux, issus des Aristochats, Mary Poppins, Les 101 Dalmatiens et La Princesse et la Grenouille.

Le plus dommage pour les enfants, mais il fallait bien un élément vraiment exclusif à Paris, était le générique du logo Walt Disney Pictures. Car il était repris en version orchestrale live en présence de… Mickey Mouse ! En effet, le parc étant proche, il ne pouvait faire le déplacement qu’aux dates de La Défense Arena.

Enfin, de façon plus globale, en tournée, il n’y a pas de danseurs pour illustrer les tableaux. Que ça soit Aladdin, Pocahontas, Mulan, seuls les chanteurs assurent le show. Ce qui est déjà bien, mais on perd un peu du côté show à l’américaine.

Les éléments en plus

Heureusement, la date lyonnaise m’a montré qu’ils pouvaient compenser les éléments manquants.

Déjà, le quatuor étant plus présent tout du long, il peut se permettre de faire beaucoup plus participer le public. Donc on peut dire qu’il y avait plus d’ambiance à Lyon, bien que le public chantait tout autant à Paris.

Aussi, les artistes occupaient les différents espaces au maximum. Par exemple, on pouvait les apercevoir en hauteur de La Halle Tony Garnier. Ou encore, Dan qui a démarré la chanson du Prince Ali du fond de la salle dans le public, jusqu’à remonter sur scène. En plus, il est passé tout près de moi !

Enfin, un tout petit détail, mais qui je trouve a son importance. Durant une interlude, avec la complicité de Maxime, Judith et quelques musiciens de l’orchestre nous ont fait un extrait de It’s A Small World. À savoir LA chanson des parcs Disney qui nous hante l’esprit à la moindre écoute. Ça reste une chanson marquante, même si elle ne fait pas partie des films (ok, on peut l’entendre dans Le Retour de Jafar)

Au passage, à la toute fin, les artistes ont accueilli et remercié sur scène Boualem Lamhene (en tout cas à Lyon. J’imagine aussi à Paris mais je n’ai pas pu rester). Il est entre autre le Directeur Exécutif et Créatif des concerts, mais aussi à la tête du développement de la partie musicale de chez Disney.

Mes moments préférés du Disney Concert les 100 ans :

• Le Bossu de Notre-Dame
• L’arrivée de Star Wars et Dual of Fate
• L’intro de Là-Haut pour Pixar
• Le début du combat final d’End Game
• La venue de Debbie Davis
• Patrick Fiori venu pour SA chanson
• Les performances de Cerise Calixte
• Les lumières de téléphones lors de la chanson des lanternes de Raiponce