

Doctor Strange in the Multiverse of Madness
Mon avis rapide
Il était temps de voir Doctor Strange in the Multiverse of Madness, tant il sert de pierre angulaire scénaristique, entre Wandavision et la suite du MCU. On retrouve enfin Stephen Strange en solo, ce qui permet de mieux le développer. On découvre également l’arrivée d’America Chavez, qui promet du lourd pour la suite du MCU. Ajoutez à cela la puissance de la Scarlet Witch, le film est riche d’inventivité, tant au niveau de la réalisation que des effets visuels. Notamment grâce à la patte bien présente de Sam Raimi. Mon seul bémol réside dans la conclusion peut-être trop rapide, par rapport au découpage de l’intrigue.
Titre : Doctor Strange in the Multiverse of Madness
Réalisation : Sam Raimi
Scénario : Michael Waldron, Stan Lee
Nationalité : Américain
Synopsis
Doctor Strange fait la rencontre d’America Chavez, qui a le don incontrôlable de voyager dans le multivers…
- Modifié le 30/01/2025
Voici le retour tant attendu en solo du magicien Marvel, dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness !
Doctor Strange in the Multiverse of Madness porte assez bien son nom, puisqu’on se retrouve avec un épisode plutôt dense. On passe dans de nombreux lieux, certes inventifs, mais il faut quand même s’accrocher. Heureusement, il n’est finalement pas aussi nécessaire qu’on pourrait le croire, d’avoir vu beaucoup de Marvel avant. Dans les dernières sorties, la principale à vraiment avoir vu reste la série Wandavision (et un tantinet de What If?… mais franchement, ça sera pour quelques détails). En effet, le film est clairement la suite directe, d’autant que cela permet de comprendre pourquoi et comment Wanda Maximoff a changé de costume.
D’ailleurs, bien qu’elle ne cherche pas à conquérir l’univers, son objectif très personnel me paraît léger. Cependant, on explore ainsi un peu de caractérisation sur la fin. En parallèle, on s’attarde bien plus sur les émotions de Stephen Strange. Même s’il avait fait de nombreuses apparitions entre ses deux solos, on reprend ici son évolution propre. Notamment, vis-à-vis de son arc narratif avec Christine Palmer. Aussi, l’arrivée de la nouvelle America Chavez promet une suite épique dans le MCU. Surtout que le personnage est instantanément attachant. Après, malgré des personnages bien construits, la fin se termine un peu vite. Aussi, il y a moins de caméos que je pensais, ou en tout cas, ils sont bien moins impactant que j’espérais.
Doctor Strange in the Multiverse of Madness marque aussi un autre retour, celui de Sam Raimi chez Marvel. On lui doit la première trilogie Spider-Man, accompagnée des caméos de son ami Bruce Campbell. Beaucoup avait peur qu’il se soit transformé en « yesman », au vu des trailers. Scoop : les trailers ne montrent pas tous les plans du film ! Ainsi, c’est dans le long-métrage qu’on retrouve la patte du réalisateur. Principalement l’horreur, mais pas toujours dans le sens horrifique. C’est-à-dire qu’on assiste sans doute au film du MCU le plus sombre, avec de la violence et du gore. La restriction d’âge est clairement justifiée.
Au-delà de l’ambiance violente, la réalisation reste suffisamment inventive pour qu’elle sorte du lot. Elle propose nombreux plans assez insolites. De même, le film regorge d’effets spéciaux différents. Cette richesse explore d’abondants graphismes et de situations visuelles hétéroclites. Le CGI a toute sa place ici. D’autant que l’Imax 3D fait bien plaisir, même si je le trouve moins intense que dans le 1er volet.