Le BGG – Le Bon Gros Géant

Après une création originale et une libre adaptation de mythe, Steven Spielberg revient avec Le Bon Gros Géant. Cette fois, il adapte un roman dans un film qui se destine pour les enfants.

Le Bon Gros Géant se regarde. J’aime beaucoup Spielberg, car il a bercé mon enfance et m’a surtout donné envie de m’intéresser au cinéma. En plus, ici, il revient à l’aventure fantastique pour toute la famille.

Mais je ne sais pas, je ne suis peut-être plus trop dans la cible. En effet, j’avais l’impression de voir un film de mon enfance sans la même curiosité. Tout me semblait déjà avoir été fait, une grosse impression de déjà-vu.

Cela dit, l’histoire du film reste originale et j’aime bien l’auteur Roald Dahl. Le système des rêves dans les bocaux est très réussi, tout comme les effets spéciaux. Que ce soit pour les effets de particules flottantes, ou les géants très réalistes. D’ailleurs, le rapport d’échelle est très intéressant, entre les créatures et les objets humains. Et bien que l’animation décrédibilise un peu parfois, les lumières rattrapent bien.

Quant au casting dans Le Bon Gros Géant, La petite Ruby Barnhill remplit bien son rôle. Elle fait débrouillarde et ne sur-joue pas. De plus, on peut reconnaître parfois les traits de Mark Rylance (dernièrement vu dans Le Pont des Espions) sur la créature fantastique.

Bref, un film où il faut emmener ses enfants, s’ils ne courent pas dans tous les sens et s’ils ne montent sur l’écran à la fin (comme j’ai pu le vivre à ma séance). Et si vraiment vous avez vécu l’époque E.T., Goonies et Hook.

Enfin, petit funfact : c’est Disney qui distribue le film (aux Etats-Unis seulement). Ce qui n’était pas arrivé pour un film estampillé Spielberg depuis Roger Rabbit.