Interstella 5555 4K

J’avais très hâte de revoir Interstella 5555 au cinéma, car j’ai appris qu’on l’avait remasterisé en 4K. C’était annoncé pour des séances mondiales le 12 décembre. Mais le remaster a été fait à l’aide de l’IA…

Au début j’étais parti pour le voir à l’UGC Rosny 2 car plus près. J’avais même pris ma place à l’ouverture de la billetterie. Sauf qu’entre temps, à la fin du PIFFF pour être exact, j’ai rencontré un cinéphile qui, à mes amis et moi, nous a appris beaucoup de choses concernant les projecteurs en salles. Et notamment que les UGC ont pour la plupart des projecteur 2K. Donc bon, quitte à voir un remaster, autant le voir dans les meilleures conditions. C’est pourquoi j’ai cherché et réussi par miracle à trouver une place au Pathé Alésia. En plus, la place était incluse avec mon abonnement, contrairement à UGC… D’autant que la salle 5 possède un projecteur laser !

Ainsi, j’ai enfin pu revoir Interstella 5555 en 4K (enfin je l’espère, au moins c’était en laser). Et effectivement, on voit carrément les artefacts produits par l’Intelligence Artificielle. Notamment dans les plan large avec du détails, où ces derniers sont justement horribles. Pour les plans rapprochés, c’est moins flagrant, heureusement. Hormis ça, ce à quoi on finit par s’habituer, le film reste super, comme pour Godzilla Minus Color. C’est-à-dire que même si j’aime moins la version modifiée, le film de base est suffisamment puissant pour transmettre ses émotions.

Je trouve ça fou d’arriver à raconter une histoire aussi originale et complexe seulement en musique et sans parole. En effet, le montage, sans être au millimètre près, assure une merveilleuse synchronisation avec l’album Discovery.

Aussi, je ne me rappelais pas de tout. J’ai pu ainsi redécouvrir beaucoup d’éléments scénaristiques que j’avais oubliés. J’ai même remarqué des références à d’autres films et d’autres détails cachés que je n’avais pas remarqué jusqu’alors. Et vraiment, le peu que l’histoire met en place est touchant et fonctionne.

En plus l’animation, qui date pourtant de 2001, est toujours aussi propre. Je la trouve même vraiment plus jolie que La Guerre des Rohirrim, sorti la veille…

Aussi, pouvoir réécouter cet album est un pur plaisir vu que je l’ai découvert à sa sortie, avec les Daft Punk. Qui a été un groupe qui m’accompagne depuis très longtemps. C’est vraiment une belle année au cinéma avec ce groupe puisque j’avais revu également Tron Legacy, dont les DJ assurent la magnifique BO.

Enfin, après le film, la projection proposait du contenu bonus. Rien de bien fou puisqu’il s’agissait des clips de D.A.F.T. que j’ai aussi en DVD. À savoir Da Funk, Around The World, Burnin’, Revolution 909 et Fresh. Sans doute et j’espère remasterisés aussi à l’occasion (mais pas par ia). Pour le coup, j’espérais plutôt un mini making of sur le film. Mais bon, on a eu également un clip inédit datant de 2023, à savoir Instant Repeatly. C’est la demo présente sur les 10 ans de R.A.M., ainsi qu’une scène post-générique amusante.