Gladiator II

La première partie de Gladiator 2 est assez classique. Déjà que le péplum n’est pas forcément un genre que j’apprécie, elle représente pleinement ce à quoi je redoutais. À savoir, la suite pas nécessaire car une redite de ce qu’on a déjà pu voir. Autrement dit, sans surprise, si on exclut le personnage du général Acacius.

Cependant, par la suite, après un rebondissement plutôt soudain, on se plonge enfin dans une intrigue palpitante. C’est-à-dire avec les manigances politiques intéressantes qu’on espérait.

D’ailleurs, Denzel Washington dans ce film est au sommet, dans un rôle surprenant, qu’il tient du début à la fin. Je trouve très plaisant de le voir ainsi, car son personnage est complexe et imprévisible. Cela permet à l’acteur de ne pas s’endormir dans son invincibilité des Equalizer.

Quant au héros que campe Paul Mescal, je le trouve moins marquant, moins charismatique. Même Pedro Pascal, une fois qu’on a compris ce qu’il représente, ça ne décolle pas plus. Joseph Quinn s’en sort un peu mieux cependant.

Ensuite au niveau des combats et de la violence, c’est assez soft au final, malgré un film très Ridley Scott. Quelques passages sales, mais pas autant qu’on aurait pu le penser. De plus, les batailles épiques restent médiocre à cause de la CGI trop visible.

Enfin, les liens de Gladiator 2 avec le premier volet sont pertinents. Il y est question d’un véritable héritage. On se doute bien qu’il y aura des liens avec Lucilla, étant donné que Connie Nielsen est de retour. Mais je trouve que les références à Maximus s’ancrent pleinement dans le propos et l’intrigue. Ce n’est pas du fan-service gratuit à la Star Wars. D’autant qu’on ne sent pas forcément passer les 2h30.