The Big Short : Le Casse du Siècle

Premièrement, ça va vite. On est à peine familiarisé avec les personnages que déjà, on s’embarque dans une aventure épique et stressante. On prend le temps de nous expliquer tous les points et termes techniques qu’on aborde par la suite (et même expliqué de façon humoristique) mais faut arriver à tout retenir rapidement.

Ensuite, contrairement au Loup de Wallstreet, on ne s’attarde pas à la vie personnelle des protagonistes car c’est beaucoup plus technique (voir moins accessible) La réalisation est folle, dans le sens qu’on a l’impression d’être dans la tête du premier à avoir senti le coup, Michael Burry (joué par un Christian Bale pensif et un peu renfermé), qui pense tout le temps et rapidement. On va à l’essentiel, on essaye de s’accrocher aux sous-titres. Nos seules respirations se tiennent dans les nombreuses vannes que se lancent les individus et notamment les jurons constants de Mark Baum (Steve Carell joue ici un rôle plutôt sérieux, dans la peau d’un mec toujours énervé)

C’est le genre de film qu’on a envie de voir sur un ordinateur, afin de pouvoir mettre pause à des moments, pour bien comprendre les enjeux. Mais bon, ne vous inquiétez pas, moi-même j’ai réussi à saisir le cheminement global de leur « braquage »

Enfin, la partie biopic (dans le sens « adaptation filmique d’une histoire vraie ») est partiellement prise en compte par les personnages eux-mêmes, ce qui par moment, rend le genre comique. On a même le droit à des guests !