Strange Darling
- Modifié le 16/12/2024
Strange Darling nous montre qu’on peut renouveler le genre de l’horreur tout en nous faisant réfléchir !
Synopsis de Strange Darling
Une femme tente d’échapper à un serial killer. On découvre alors ce qu’il s’est passé, dans un ordre non chronologique…
Strange Darling (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Strange Darling
Strange Darling nous offre un concept génial, sur une histoire classique seulement aux premiers abords. Le montage nous questionne sur nos préjugés et nos conceptions de ce genre de film. En plus c’est joli !
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Mon avis détaillé sur Strange Darling
Juste avant Strange Darling, nous avons eu la projection du court-métrage Jamais je n’ai (dispo sur Canal+) de Joyce A. Nashawati. C’est l’histoire d’une femme ligotée qui se retrouve aux mains d’un psychopathe. Le tout en vue subjective. Le concept est original, dommage que cela n’aille pas plus loin. On ne sait pas trop où ça va, sans compter les différents moments peu crédibles ou illogiques. D’ailleurs, la salle a mis du temps à applaudir à la fin…
Heureusement, Strange Darling est arrivé et a tout inversé. Déjà, on nous avait annoncé juste avant que la narration était non-chronologique. C’est un risque que le film soit incompréhensible pour rien. Mais pourtant, ici, qu’est-ce que c’est efficace !
Cela donne une histoire-puzzle comme je les aime, avec notamment des cliffhangers à chaque fin de chapitre (il y en a 6) et des mini-fusils de Tchékov (c’est-à-dire des éléments qu’on pose à un moment puis qu’on retrouve plus tard). Ainsi, cela nous change de regard sur tel ou tel élément, en fonction de ce qu’on voit. Ce montage met en avant nos préjugés et nos conceptions.
Pour le coup, Xavier de SND, lors de la séance au PIFFF 2024, nous racontait que les producteurs de Miramax voulaient une version chronologique. Je trouve aberrant cette décision, heureusement que le réalisateur J.T. Mollner a tenu. Car le film dans l’ordre n’aurait pas du tout eu le même impact.
De plus, la photographie en 35mm est stylée, l’aspect pellicule aurait été encore plus sublimé si la projection avait été analogique. Aussi, le casting est impeccable et très impliqué. D’autant que l’un comme l’autre dévoile petit à petit ses capacités. Puisque les personnages deviennent de plus en plus complexes à appréhender. Surtout Willa Fitzgerald qui nous bluffe tout du long.
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