Pas de Vagues
- Modifié le 17/04/2024
Sympathique avant-première équipe au Méliès avec Pas de Vagues !
Synopsis de Pas de Vagues
Julien est un jeune professeur de français dans un collège. Il a le goût pour transmettre et souhaite au mieux aider ses élèves. Mais lorsqu’une des ados l’accuse de harcèlement, la sortie qu’il a organisé avec quelques uns des collégiens va très vite être mal vue par le reste de l’établissement…
Pas de Vagues (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Pas de Vagues
Pas de Vagues est clairement le drame en milieu scolaire auquel je m’attendais, voir un peu plus. Dans le sens qu’il ne se contente pas de nous ressortir un fait divers habituel autour du harcèlement. Mais plutôt de nous proposer une vérité floue et complexe, qui permet de maintenir la tension tout du long. L’aspect très réaliste (d’autant que c’est inspiré de faits réels) nous plonge au plus proche de la situation qui se complique minute après minute. Autant François Civil que les enfants performent pour crédibiliser l’intrigue. Bien que cette dernière peut nous repousser de l’Éducation Nationale. L’avant-première au Méliès était d’ailleurs très intéressante, car on a pu entre autre aborder ce sujet.
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Mon avis détaillé sur Pas de Vagues
Pour le coup, j’ai découvert Pas de Vagues par hasard, en scrutant les films de mars à sortir. François Civil qui s’engouffre dans une spirale psychologique en milieu scolaire, ça a suffit à me motiver. Je n’ai même pas vu la bande-annonce. De plus, j’ai aussi appris par hasard l’existence de l’avant-première au Méliès de Montreuil. Puisque j’ai vu l’annonce directement dans le cinéma, lorsque je suis allé voir Holly. D’ailleurs, c’était même un jour trop tôt pour prendre ma place.
Le jour J, la salle était complète. Avant la projection, le réalisateur Teddy Lussi-Modeste nous a fait parvenir un message, que l’animatrice nous a lu.
Puis après la projection, lui et et François Civil sont venus sur scène, dans le noir, suite à un souci de la régie. Il s’agissait d’un échange passionnant avec le public. On avait affaire à des questions très intéressantes de spectateurs et surtout de spectatrices.
Cela a permit de revenir sur le film, la carrière et les secrets de fabrication. Car il faut savoir que Teddy Lussi-Modeste est également professeur et qu’il s’agit de son premier film qui traite du sujet.
J’ai même trouvé ça cool qu’il y ait des profs et du corps enseignant dans l’assistance. D’ailleurs, beaucoup de questions lui étaient adressées. On évoqué aussi la préparation de François Civil pour ce rôle, le lieu de tournage (qui est en fait une école d’ingénieurs, et non un vrai collège), ainsi que la réalité de l’Éducation Nationale.
Pour ma part, j’avais une question pour chaque, que j’ai pu leur poser directement après la séance. En effet, les intervenants de l’avant-première sont restés quelques instants pour échanger et prendre des photos. Pour Teddy, je voulais savoir comment son expérience de professeur l’avait aidé pour ce film. Quant à François, c’était pour savoir si devenir prof le temps d’un rôle lui avait donné envie d’enseigner.
Pour l’un, c’était beaucoup plus facile de gérer les enfants, ce qui peut être une tâche compliquée en temps normal. Il disait se retrouver beaucoup plus en contact avec le réel et notamment le langage actuel des jeunes. Car les ados sont très inventifs pour créer des mots. Pour le second, il n’a pas vraiment envie d’être prof dans un collège, mais il a le goût de la pédagogie. Il aime apprendre de nouvelles choses autres, sur des nouveaux sujets par exemple. Retrouver d’autres photos sur mon Instagram.
Concernant Pas de Vagues, c’est clairement ce que je voulais voir et même un peu plus. Déjà parce qu’il est ambigüe, la vérité n’est pas forcément claire, ni tranchée. Ce qui implique une tension jusqu’au bout, avec quelques phases de thriller. On a beaucoup de peine à la fois pour le professeur qui s’enlise effectivement dans une spirale psychologique, comme je l’évoquais plus haut. Mais aussi la collégienne, qui a également une part de la vérité, qui a du mal à s’exprimer avec la pression autour d’elle.
Pour le coup, le film ne donne clairement pas la meilleure image du milieu scolaire actuel. Pour ma part, ça me donne pas du tout envie de devenir prof. Pourtant je soutiens que c’est le pilier de la civilisation. Néanmoins, on évoque la volonté de certains à vouloir changer les choses, à leur manière, quitte à faire des erreurs. Mais cet aspect est important je pense pour l’avenir. Il montre également que les limites ne dépendent pas que des acteurs et actrices du métier (d’enseignant j’entends) et que l’on pourrait améliorer en amont, comme toujours.
En tout cas, Pas de Vagues a un très bon découpage, on est au plus proche de la situation qui se complique minute après minute. D’autant que François Civil est toujours aussi impeccable. Dans le sens qu’il retransmet parfaitement dans un premier temps la solidité de son personnage, malgré les éclats qu’il subit. Puis dans un second temps, les quelques failles qui parviennent à s’entrouvrir. C’est un plaisir de le voir passer du blockbuster des 3 Mousquetaires à un drame plus intimiste, sans sourciller.
De même, les enfants sont très convaincants, très naturels. Notamment Toscane Duquesne, dans le rôle de Leslie, qui performe les enjeux émotionnels d’une adolescente dans la tourmente.
Enfin, et pour une touche plus insolite et personnelle, j’étais content de reconnaître l’arrêt Pantin du RER E, ainsi que les alentours dans quelques scènes. C’est mon trajet pour aller au cinéma Pathé La Villette, donc je le connais plutôt bien !
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