

Minuscule 2 : Les Mandibules du Bout du Monde
Mon avis rapide
L’histoireest simple sans être débile car elle s’adresse à toute la famille. Elle n’est pas aussi folle d’ingéniosité d’écriture qu’un Shaun Le Mouton (qui reste pour moi LA référence du film d’animation moderne muet) Les plus grands finiront par décrocher, néanmoins ils resteront pour l’image de synthèse de grande qualité, génialement intégrée dans de superbes images en live-action et les bonnes blagues.
Ma note

Visionnage
Sorti le 30/01/2019
Vu le 26/11/2018
Titre : Minuscule 2 : Les Mandibules du Bout du Monde
Réalisation : Hélène Giraud, Thomas Szabo
Nationalité : Français
Casting principal
Compagnies
Compagnies : France 3 Cinéma, Futurikon, IfilmEntertainment, Le Pacte, The Yard VFX
Synopsis
En voulant aider son amie la Fourmi, papa la Coccinelle est séparé de son fils. Avec persévérance, il réussit à le retrouver… en Guadeloupe ! Pour rentrer dans leur région, ils vont alors faire des rencontres étonnantes…
- Modifié le 30/01/2025
Je vous ai menti, je vous avoue. En 2018, j’ai en réalité vu 101 films en salle. Si ce film n’a pas été présent sur mon blog avant, c’est parce que je ne pouvais pas vous en parler avant janvier…
Le premier volet de Minuscule m’avait agréablement surpris. Il date un peu, je n’avais même pas encore ce blog c’est dire… Grâce au Blog de Cheeky, j’ai pu assister à une des avant-premières presse du second volet, dans le très joli cinéma Club de l’Etoile, près des Champs-Élysées.
Les Mandibules du Bout du Monde garde la même recette que La Vallée des Fourmis, qui avait bien marché à l’époque. Une grande aventure qui raconte et transmet l’émotion sans parole.
Un bon équilibre entre les gags, ni trop bébé, ni trop de sous-entendus et surtout jamais gratuits. C’est globalement bien amené, les rebondissements rajoutent du rythme. Ça ne m’a pas empêché de décrocher au bout d’un moment, car on se doute vers où ça va, mais je mets ça sur le compte de mon cerveau d’adulte. Aussi, un passage écologique qu’on a déjà vu 100 fois était trop facile, même s’il se termine par un fusil de Tchekhov. Enfin, quelques raccourcis scénaristiques, dont on sent l’arrangement de mise en scène. Comme par exemple, certains acteurs humains, limités par le mutisme, font un peu tache.
Visuellement, c’est de bonne trempe. L’intégration des insectes cartoons est bien gérée (big up aux équipes de The Yard, que je croise au boulot), notamment sur les effets de lumières hyper réalistes.
L’inventivité des nouvelles créatures aussi est agréable, avec une multitude de designs rigolos. C’était fascinant d’explorer les tropiques d’un point de vue de coccinelle. Encore une fois, le sound design est au rendez-vous et très important, car un côté décalé qui marque la signature de la licence. De plus, je pense avoir décelé quelques références à d’autres films…