Le Routard

Le Routard est à priori le dernier long-métrage avec Michel Blanc et c’est terrible.

Vraiment encore une fois, c’était quasiment mon seul argument pour y aller, comme pour La Cache, où je n’ai déjà pas passé un super moment. Sauf que j’ai découvert après coup qu’il était dans une autre comédie. Pourtant, je connais le guide du routard, car j’ai pas mal voyagé avec, mais les retours pas terribles sur son adaptation autour de moi m’ont un peu refroidi.

Pour le coup, j’y ai un peu cru les premières minutes du film. Certains dialogues étaient ok et m’ont fait sourire. Mais je ne sais pas ce qu’il passe ensuite. Car d’un coup, juste après le générique du début, ce n’est plus drôle. Et même, ce n’est par la suite jamais drôle, plutôt forcé et incohérent. Globalement une suite de gags tous plus plats les uns que les autres.

D’autant que l’intrigue du film fait ce qu’elle veut. Dans le sens qu’elle ajoute ou retire des personnages d’une scène à l’autre sans crier gare. Pareil pour les situations ou les styles de montage. Comme si tout s’écrivait en direct, sans liant identifiable. En plus, ils se sont dit que c’était une bonne idée en 2025 de faire une comédie avec un ramassis de clichés sur Marrakech…

Au niveau du casting, Michel Blanc est plutôt drôle, bien qu’il fasse le minimum dans Le Routard. Vraiment terrible d’avoir terminé sa carrière de cette façon. Aussi, j’ai reconnu Aude Gogny-Goubert, découverte dans le Palmashow. Mais sinon, aussi bien Hakim Jemili que Manon Azem, rien de convaincant, on croit très peu à ce qu’il leur arrive. Quant à Christian Clavier, il est là surtout pour toucher son chèque on dirait.

Bref, j’ai vraiment préféré la descente aux enfers de Requiem for a Dream de la veille. D’autant qu’ici, on ne sait au final même pas ce que le film veut raconter, ce qu’il veut dénoncer, etc…