

La Cache
Mon avis rapide
Je suis allé voir La Cache uniquement pour profiter une dernière fois de Michel Blanc sur grand écran. Dommage que je n’ai pas réussi à entrer dans l’ambiance. Les dialogues m’ont paru incompréhensibles, l’histoire manque d’une trame concrète et la forme parfois surréaliste sans intérêt. Je pense juste que ce film s’adresse surtout aux personnes qui ont connu mai 68. Car à mon sens, on est plus dans la référence politique que dans l’éducation historique.
Ma note

Visionnage
Sorti le 19/03/2025
Vu le 17/03/2025
Titre : La Cache
Réalisation : Lionel Baier
Scénario : Catherine Charrier, Christophe Boltanski, Lionel Baier
Nationalité : Français, Luxembourgeois, Suisse
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Bande à Part Films, Les Films du Losange, Les Films du Poisson, Red Lion
Synopsis
Mai 68, c’est l’effervescence dans la famille Boltanski de la rue Grenelle, à Paris…
- Modifié le 25/03/2025
J’enchaîne les avant-première UGC et encore une fois aux Halles pour La Cache.
L’avant-première de La Cache a bénéficié d’une présentation en deux temps. Tout d’abord, c’est Régine Vial, la productrice des Films du Losange, qui a fait un long discours. En compagnie des autres producteurs et productrices, elle a exprimé sa joie du partenariat. Puis, c’est le réalisateur Lionel Baier qui a pris le relais, pour accueillir les comédiens et comédiennes, dont Liliane Rovère et William Lebghil. Que j’ai recroisé par hasard à la sortie et avec qui j’ai pu faire une photo !
À la place d’une énième éloge habituelle, Lionel Baier a voulu pour changer ça faire des reproches à son équipe. Ainsi, il est revenu sur différents points qui l’ont agacé durant la production et ce individuellement. Ça partait certes d’une vanne et les reproches restaient amusants, mais on peut peut dire que c’était très original.
Pour le coup, même Michel Blanc a été attaqué. Notamment sur le fait qu’il n’a pas assuré la tournée d’avant-première comme il l’avait promis… C’était évidemment du second degré, voire même de l’humour noir. Puisque le comédien nous a quitté prématurément, il y a quelques semaines à l’heure où j’écris ces lignes. Cet ultime rôle au cinéma a été d’ailleurs la raison pour laquelle je suis allé voir le film.
Et en parlant de ça, j’ai été plutôt déçu car, je n’ai pas du tout accroché. En effet, sans doute la forme, qui aux premiers paraissait originale et intrigante, m’a perturbé. D’autant que le livre original de Christophe Boltanski avait une réputation d’être inadaptable. Et que ça faisait 10 ans qu’ils étaient sur le projet. Mais ce sont surtout les dialogues qui m’ont perdu. Je ne voyais pas ce qu’ils apportaient à l’histoire. D’ailleurs, il n’y en a pas vraiment, on suit simplement les péripéties de la famille dans ce contexte historique. Bien que je ne saisissais pas toujours les enjeux.
Ainsi, les quelques petits aspect surréalistes sont sympas, mais sans que je n’en comprenne l’intérêt. De même, les moments d’émotions ne font pas mouche, car mon implication a disparu au bout de quelques minutes.
Alors certes, quelques blagues, phrases ou situations m’ont fait rire. Notamment l’aspect méta à quelques moments, qui m’a agréablement surpris.
Néanmoins, La Cache reste pour moi difficile à suivre. Peut-être que je ne suis tout simplement pas la cible, car il évoque globalement la période de mai 68. Dont je n’ai que très peu de connaissances au final. Sauf qu’ici, ce n’est pas dans une démarche instructive qui aurait pu m’accrocher. Mais une démarche de références, que je n’avais pas forcément. Donc clairement, les personnes qui ont connu cette époque pourront y trouver un plaisir nostalgique sans doute.
Enfin, au niveau de Michel Blanc (ma seule motivation pour ce film, je le rappelle), c’est tout de même un plaisir de le revoir, une dernière fois. D’autant qu’il a le droit à un long hommage après le générique de fin. En effet, vous découvrirez un montage d’une dizaine de minutes qui le montre au travail, comme nous l’avait teasé le réalisateur. C’est plutôt intéressant et amusant. Cela renforce le privilège des autres comédiens et comédiennes, ainsi que les équipes techniques, d’avoir pu partager ces instants à ses côtés.