Le PIFFF 2024

En 2024, j’ai voulu essayé d’aller au PIFFF avec une accréditation presse. Malheureusement, ils ne prennent plus en compte les sites et se focalise sur les réseaux sociaux. Et comme je n’ai pas l’audience requise, on m’a refusé le pass. Néanmoins, j’ai pu profiter du tarif avec les cartes d’abonnement. Pour cela, il suffit de se présenter 1h avant la séance pour prendre son billet et montrer sa carte UGC. Puis, on m’a dit que la carte Pathé permet de prendre n’importe quel billet de la semaine, donc j’ai pu récupérer toutes mes séances dès le vendredi !

Ouverture du festival

2024 marque la 13e édition du Paris International Fantastic Film Festival, autrement dit le PIFFF. Dès le début, Cyril Despontin, le co-fondateur, nous a annoncé la couleur, en nous prévenant notamment que les films de cette année seront moins violent, mais plutôt porté sur l’émotion. Après le traditionnel remerciement de chaque partenaire, dont Shadowz qui est devenu co-organisateur, nous avons pu profiter du film d’ouverture. À savoir Ick, le nouveau film de Joseph Kahn, qui nous a fait honneur de sa présence. D’autant qu’il est resté aussi pour Torque en 35mm, un autre film qu’il a réalisé par le passé. Et comme la plupart des séances qui ont eu lieu du 4 au 10 décembre, on pouvait rester pour une Q&A avec l’équipe du film (en l’occurrence, souvent le réalisateur)

Les séances que j’ai faites au PIFFF 2024

Durant l’attente de chaque séance au PIFFF 2024, on avait le droit à un écran pour patienter. Où l’on pouvait voir les gens arriver, mais aussi s’amuser à retrouver le bon titre des films.

Après cela, c’était les bandes annonces rythmées du Festival et des partenaires Shadowz et Canal+ Frisson. Je les ai beaucoup aimé, surtout celle du PIFFF, car le montage est synchronisé avec la musique. On pouvait aussi voir des bandes annonces de films qui allaient être projeter durant la semaine.

Ensuite, une brève introduction avait lieu, où Cyril accueillait un membre de l’équipe du film. Puis, juste avant le début de la projection, on avait le petit film hilarant de Bobby Pills sur les bonnes manières au cinéma. Pour lequel la foule d’habitués criait “No More!” à la fin du spot. Suivi de l’introduction du Paris Fantastic, qui ne change pas et que j’adore. Enfin, comme je le disais dans la partie précédente, la plupart du temps, le ou la réal revenait pour répondre aux questions du public, quand il ou elle pouvait se déplacer jusqu’à Paris.

Ainsi, durant cette semaine du PIFFF 2024, j’ai pu assister à 11 séances. Voici donc les films que j’ai vus :

• Longs-Métrages en Compétition :
  • The Wailing, de Pedro Martín-Calero
  • Strange Darling, de J.T. Mollner (précédé du court-métrage hors-compétition Jamais Je N’ai de Joyce A. Nashawati)
  • Dead Talent Society, de John C. Hsu
  • U Are The Universe, de Pavlo Ostrikov
  • Desert Road, de Shannon Triplett
  • The Assessment, de Fleur Fortuné
• Longs-Métrages Hors-Compétition :
  • Ick, de Joseph Kahn
  • Torque, de Joseph Kahn
  • Mortelle Raclette, de François Descraques
  • The Surfer, de Lorcan Finnegan
• Courts-Métrages en Compétition Internationale : Atom & Void, Hive, Make Me A Pizza, Meat Puppet, Outside Noise, The Companions, The Last Thing She Saw et Zoé

Clôture du festival

La clôture du PIFFF 2024 s’est déroulée le mardi 10 décembre. Avec en première partie la révélation du Palmarès. C’est une partie qui ne dure vraiment pas longtemps, ils sont super efficace là-dessus. Ils ont annoncé les différents gagnants des Prix du Jury et Œil d’Or (qui équivaut au Prix du Public). Ainsi, cette année, voici les films qui ont remporté des prix :

• Catégorie Courts-Métrages :
  • Français
    • Œil d’Or / Prix Ciné+ Frisson : Flush, de Raphaël Treiner
    • Prix du Jury : Prends Chair, de Armin Assadipour
  • International
    • Œil d’Or : Meat Puppet, de Eros Vlahos (Grande-Bretagne)
    • Prix Shadowz : Atom & Void, de Gonçalo Almeida (Portugal)
• Catégorie Longs-Métrages :
  • Œil d’Or / Prix Ciné+ Frisson : U Are The Universe, de Pavlo Ostrikov
• Grand Prix Climax (Meilleur Scénario de Genre) : Grève de la Fin, de Rafael Bekhouche

Je suis content, car j’ai vu énormément de séance cette année, comparé à précédente édition. Donc je connaissais la plupart des gagnants. À savoir les courts-internationaux et Longs-Métrages.

En guise de film de clôture du Festival, nous avons eu The Surfer, de Lorcan Finnegan. Retrouvez mon avis sur les films en cliquant sur leur affiche plus bas, sinon sur les liens hypertextes plus hauts.

Enfin, la traditionnelle soirée de clôture au Corcorance a été quelque peu désorientée, puisqu’ils ont du déplacer l’événement au James Hetfeeld’s Pub. En effet, à cause du foot, il a fallu attendre un moment avant de pouvoir y aller. Pour ma part, je n’y suis pas allé cette année, bien que j’ai pu rencontrer un passionné de cinéma. Qui nous a parlé pendant un certain temps de l’aspect technique des différentes salles parisiennes ! Et en parlant de rencontre, j’ai pu aussi revoir Olivier Afonso, spécialiste en effet pratique, que j’ai justement découvert au PIFFF 2018, avec son Girls With Balls. Je l’avais revu à la séance Planète des Singes et normalement, on devrait se revoir en 2025 (petit teasing).