

Eiffel
Mon avis rapide
Eiffel n’est pas un aussi grand film qu’il pourrait le faire croire. En effet, il a les éléments pour le rendre grandiose, à savoir le mélange de romance et de technicité. Néanmoins, tous ces ingrédients manquent d’harmonisation. On se retrouve à la fois avec des passages bien et à la fois d’autres seulement passables. En tout cas, heureusement, le casting tient la route tout du long.
Ma note

Visionnage
Sorti le 13/10/2021
Vu le 17/06/2021
Synopsis
Gustave Eiffel, un architecte de renommée, participe à l’Exposition Universelle. Il décide alors de construire une tour gigantesque au cœur de Paris. En parallèle, il va retrouver un amour d’antan, Adrienne, qui va de nouveau chambouler sa vie…
- Modifié le 30/01/2025
Après moultes reports, heureusement qu’Eiffel sort enfin, car personnellement, je l’ai vu il y a déjà belle lurette…
Après avoir exploré la comédie avec les Papa Ou Maman, Martin Bourboulon s’attaque à la romance historique à gros budget. Dans l’intention, Eiffel avait tout pour devenir un grand film. Néanmoins, une fois visionné, lors de la Soirée des PASSionnés du 17 juin 2021, je suis mitigé.
Au niveau du casting, je ne suis pas déçu. En effet, vous y trouverez Romain Duris très classieux et Emma Mackey très ravissante. D’ailleurs, je n’ai pas tout de suite tilté qu’elle jouait Maeve Wiley dans Sex Education. Leur duo marche bien, je n’ai pas plus ressenti que ça la différence d’âge.
Ensuite, la technique prend une part plus importante que je pensais. Le film distille des informations très intéressantes, notamment sur la fabrication et l’installation du monument de cette ampleur. De plus, on prend également le temps d’aborder la partie administrative et ouvrière. Aussi, ils ont bien retranscrit Paris sans tour Eiffel puis en construction, ça m’a bien dépaysé.
Enfin, la romance me parait assez originale et plutôt touchante, même si la véracité historique n’est pas prouvée. Elle s’intègre bien au projet de construction.
Voilà concernant les éléments qui avaient tout pour plaire. Malheureusement, les flashbacks d’Eiffel, entrecoupés de session de création redondantes, sont parfois insignifiants, ou en tout cas on s’en fout un peu. Ça casse le rythme par conséquent, car on n’arrive pas à démêler les sous-histoires utiles ou pas à l’avancement.
De plus, les cadrages de certains plans d’Eiffel paraissent assez hasardeux. On a dû mal à comprendre pourquoi on filme de cette façon, alors que l’action ne semble pas correspondre. C’est presque donner du style pour donner du style, sans que ça ne fonctionne réellement, au niveau de la narration.