Drive

Je voulais voir Drive depuis très longtemps et ce jour est enfin arrivé ! Grâce aux séances UGC Culte pour fêter les 25 ans de la carte Illimité. Qui plus est, mon 50e film en salles de 2025 !

Pour l’anecdote, mon père me l’avais enregistré sur VHS (oui, il avait encore un magnétoscope à cette époque, avant l’arrivée de la box Canal avec disque dur) pour que je puisse le voir plus tard. Sauf qu’étais déjà parti du foyer familial, donc c’était compliqué pour le voir. Puis des années plus tard (il y a quelques années en fait), une collègue à ma mère s’est séparé d’une floppée de DVD, donc forcément, j’en ai récupéré une partie. Dont Drive ! Mais… que je n’avais toujours pas vu…

Ainsi, je le découvre pour la première fois sur grand écran, ce qui reste une meilleure expérience. En tout cas, amusant de se dire que je l’ai vu avant le DVD alors que je l’avais déjà… bref. L’avantage de la séance, c’est que j’ai pu croiser par hasard Mawuéna, le réalisateur de Monsters, qui a fait spécialement le déplacement. Car il s’agit pour lui du film qui lui a donné envie de faire du cinéma.

Effectivement, Drive ne démérite son prix de la mise en scène qu’il a eu à Cannes en 2011. C’est surtout ce point qui m’a tenu en haleine à vrai dire.

Tout d’abord, j’étais évidemment super content d’avoir d’avoir vu le générique d’intro avec la typo très stylée avec en fond Nightcall de Kavinski sur grand écran. Cette musique entendue mille fois depuis tout ce temps, enfin dans son contexte. De plus, les autres musiques aussi donnent le ton et ambiance de ouf.

Le début, après la scène d’intro et le générique, est un peu longuet car ça part un peu en romance, je ne m’y attendais pas. Heureusement, c’est fait pour bien contraster bien avec la suite. Car après on est dans les basfonds de la mafia californienne, avec son lot de violence, dont j’ai eu vent.

Pour le coup, après toutes ses années, je connaissais peu de choses. Par exemple je suis complètement passé à côté de la présence de Bryan Cranston ou d’Oscar Isaac. Ça m’a donc fait plaisir de les voir dans Drive. Mais je savais néanmoins que c’était brutal dans ses scènes d’intimidation. Qui d’ailleurs, ont largement inspiré d’autres par la suite, comme A Beautiful Day. D’ailleurs, je le trouve un poil daté par rapport à l’aspect testostéroné et mâle blanc, bien cela donne un style.

Enfin, les cascades en voitures m’ont bien plu. Même s’il n’y en a pas tant que ça, on sent la tension et surtout que ça a été filmé en pratique. Rendant encore plus réaliste, l’ambiance déjà bien immersive.