The Lost City Of Z

Captivant. C’est fou comme un film sorti de nulle part peut cacher une histoire aussi intéressante.

Le début est passablement long, mais les expéditions sont très prenantes. Le mauvais côté est bien mis en scène, on est bien immergé.

Le gros enjeu est simple : vont-ils trouver ces ruines un jour ? Car l’œuvre dépeint 20 ans d’Histoire, dont un passage de guerre réussi, qui s’approprie de la même veine que les phases d’aventure.

Le casting est riche en petite trouvailles. Déjà avec Charlie Hunnam (le héros de Pacific Rim), qui intègre une personnalité nuancée de son personnage, tiraillé entre ses désirs et ses engagements familiaux, mais aussi Sienna Miller (American Sniper, High Rise…) qui arrive à tout donner pour ses scènes moins nombreuses que d’autres. Amusant de retrouver les innatendus Ian McDiarmid, des années après son rôle du Sénateur Palpatine dans La Revanche des Siths, ainsi que Harry Melling, ex-turbulent fils moldus dans les Harry Potter. L’incroyable Robert Pattinson, qui ne cesse de choper des rôles de compositions pertinents. Thomas Holland que je n’ai reconnu que vers la fin, qui n’est malheureusement là dans la partie la moins travaillée, permet de se roder avant Spidey. Partie moins travaillée étant la fin, dans le sens que je me suis senti moins impliqué, tout a l’air d’aller mieux que tout le reste du film, édulcoré comme s’il fallait tout faire rentrer avant la fin du film.

En tout cas, le film véhicule toutes sortes de thèmes, au-delà de la découverte, comme par exemple la colonisation, la femme, la famille, la conquête des blancs, le courage, les sacrifices, les connards…

Bonne surprise donc, avec la forme aussi bien que le fond.