Renaissances

Le retour à la SF-action-thriller, après Ex-Machina, voici Renaissances (Self/less)

Damian est un sexagénaire richissime, homme d’affaire et fondateur d’une entreprise immobilière à New York. Ces jours sont comptés, car il est atteint d’un cancer généralisé. Il se tourne vers Phénix, un service de transfert d’âme, afin de se retrouver dans un corps plus jeune et ainsi de pouvoir continuer à profiter de la vie. Cependant, il découvre petit à petit pourquoi ce service est clandestin, car Phénix semble vouloir cacher quelques secrets sur leurs méthodes…

Pour le casting, Ben Kingsley lance le film puis cède sa place à Ryan Reynolds, que j’ai pu voir précédemment dans l’insolite The Voices. Le fugitif victime de manipulation lui va pas mal ! Enfin, le voir dans un film d’action permet de nous faire patienter un peu avant Deadpool.

Techniquement, le film apporte une originalité au niveau du montage, avec par moment, des séquences sous forme de mini-puzzle. Le moment où Damian se réveille dans son nouveau corps est bien filmé d’ailleurs.

Au début du film, j’avais peur que le rythme s’essouffle trop rapidement, mais l’alternance entre scènes calmes et scènes de suspens se fait bien, on ne s’ennuie pas, les problématiques se résolvent assez bien, on n’attend pas trop.

De plus, les scènes d’action sont d’ailleurs plus musclées que je pensais. Et la petite fille dans le film a réussi à ne pas m’énerver (même en l’ayant vu en VF), car elle a une certaine utilité. En effet, j’ai toujours peur dans les films d’action, de tomber sur des enfants dont la présence ne se justifie que par leur naïveté agaçante.

S’il fallait trouver un point négatif, je penserai à l’aspect immortalité, qui n’est finalement pas abordé de façon aussi philosophique que je ne le croyais. L’enjeu est plutôt de comprendre le fonctionnement de Phénix et de lui échapper. Les valeurs de la famille sont bien traitées, mais il manquait plus de questionnement sur la vie humaine.