Natacha Presque Hôtesse de l’Air

Nouvelle séance complètement solo au cinéma, pour Natacha Presque Hôtesse de l’Air. Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

Et pour le coup, c’est plutôt fun. Pour info, je ne connais que très peu la BD originale. Donc à part Natacha et Walter, je n’ai pas les autres références, bien que je me sois rattrapé sur d’autres clin d’œil. Au moins, ils ont désexualisée l’héroïne.

D’autant que c’est tout le long dans ce sens. Puisqu’à travers ses dialogues, le film balance beaucoup de piques sur le patriarcat et la condition féminine. Je n’ai pas trouvé ça lourd, car la quantité fait qu’on comprend qu’il s’agit du style. Parfois même ça se passe aussi dans la mise en scène. Donc j’ai bien aimé les dialogues modernes par moment. Tout comme l’aspect méta qui est très bien amené.

Certes, l’histoire de Natacha Presque Hôtesse de l’Air est perfectible, notamment sur le rêve de l’héroïne. Néanmoins, dans l’ensemble la narration tient la route et divertit tout du long.

Notamment grâce à son casting amusant, à commencer par le duo principal qu’assure Camille Lou et Vincent Dedienne. Car l’une a besoin de l’autre… pour montrer justement qu’elle n’a pas besoin de lui ! Comme la plupart des hommes de l’intrigue. De même, malgré son peu de temps à l’écran, Baptiste Lecaplain m’a fait rire dans ce rôle de complotiste uchronique. Aussi, Didier Bourdon fait ce qu’il faut, pour rester drôle sans être lourd. Sans oublier Fabrice Lucchini (dernièrement dans Le Secret de Khéops), qui fait toujours plaisir d’entendre ou de voir passer.