

Lumière L’aventure continue
Mon avis rapide
Lumière L’Aventure Continue est une nouvelle fois une merveille à visionner. Il explore un autre pan des réalisations des frères Lumière. Ainsi on voyage, à la fois dans le temps mais aussi de lieux, puisqu’on visite d’autres endroits que Paris ou Lyon. Enfin, ce documentaire nous fait encore comprendre que le cinéma avait déjà tout dès le début. Ce qui rend cet art intemporel en fin de compte.
Titre : Lumière ! l'aventure continue
Réalisation : Thierry Frémaux
Scénario : Louis Lumière, Thierry Frémaux
Nationalité : Français
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Ad Vitam, Goodfellas, Institut Lumière, Sortie d’Usine Productions
Synopsis
Les frères Auguste et Louis Lumière inventent en 1895 le Cinématographe, appareil pouvant capturer des objets en mouvement. Ils réalisent ainsi entre 1895 et 1905, à l’aide de différents opérateurs (personne chargée de manipuler la caméra), près de 1500 “vues”. Ce sont des films de l’époque, d’une durée de 50 secondes. Thierry Frémaux a décidé une nouvelle fois, d’en rassembler une centaine, pour les présenter au grand public.
- Modifié le 27/03/2025
Pour marquer le jour des 90 ans de ma grand-mère, je suis allé voir Lumière L’aventure Continue. En attendant de pouvoir les fêter avec elle, je fête les 130 ans du cinéma !
Dans ce nouveau film de Thierry Fermaux, on y découvre comment le 7e art est né. Pour marquer aussi le coup, je suis retourné aux Fauvettes. Car c’est là bas que j’ai vu le premier volet, Lumière ! L’Aventure Commence. En plus, comme de plus en plus ces temps-ci, j’étais encore une fois en avance, puisque j’ai dû attendre que le cinéma ouvre.
Dans Lumière L’Aventure Continue, on visionne une centaine de projets, remasterisé par l’Institut Lumière pour l’occasion. Dont la plupart sont inédits par rapport au premier volet. Ici, on sort de Paris et de Lyon, pour voyager dans d’autres villes et mêmes d’autres pays. Mais surtout, on y voit des gens. Beaucoup, partout. On a toujours vu ça à l’écran, dès le début. Clairement, ils faisaient déjà pleins d’activités et étaient déjà créatifs. C’est juste que maintenant, on pouvait les filmer.
D’ailleurs, c’est ce que j’apprécie beaucoup dans ces “vues” (le noms qu’on donne à ces très courts métrages). C’est l’insouciance et la candeur qu’il s’en dégage. De voir dans les yeux des sujets le balbutiement de ce qui va devenir très populaire et normal par la suite. Regard qu’on retrouve encore de nos jours en réalité. L’humain a dès le début aimé être devant une caméra.
On y découvre aussi dans ce film un peu plus le début de la comédie, l’art de faire semblant devant un objectif. L’art de cadrer aussi, que le placement (et parfois le mouvement) de la caméra a été pensé. En fait, une nouvelle fois, on se rend compte qu’il y avait déjà tout à ce moment-là. Même les vidéos de chats, c’est dire !
De même, c’est un fascinant plaisir d’observer ces instants immortalisés, marquant ainsi à quoi ressemblait telle époque. Et j’apprécie le paradoxe que Lumière L’Aventure Continue nous propose. Celui où, malgré le but de reproduire le mouvement, le cinéma le fige en quelque sorte.
D’autant que chaque “vues” s’accompagne de la superbe musique de Gabriel Fauré. Elle vient délicatement sublimer les images, tout en suggérant l’intention émotionnelle (bien qu’interprétée, forcément)