Juste La Fin Du Monde

Après avoir éveillé la curiosité avec Mommy, Xavier Dolan revient troubler le cinéma francophone, avec un casting 5 étoiles…

Je ne savais pas quoi dire en sortant de la salle. Y avait des moments beaux, des moments longs, des moments drôles. L’objectif était simple mais ça se complique beaucoup, parfois pour pas grand-chose, mais c’est bien fait.

On s’y croit, chaque acteur joue extrêmement bien, ajouté à cela des plans portraits, on a l’impression d’être présent dans cet après-midi, comme des voyeurs.

Je n’ai pas vraiment déjoué les secondes lectures, mais la principale m’a semblait déjà intéressante. On écoute ce que se racontent les protagonistes, même s’il n’y a pas de finalité à chaque réplique.

L’ambiance est particulièrement léchée, entre les lumières et les musiques, on se prend au jeu. Vous pourrez écouter du Blink-182, comme du O-Zone ou encore du Moby.

Je n’ai pas vu la pièce qui est adaptée ici, mais en tout cas le passage en film est justifié par certains moments purement d’images, bien fichus je vous l’avoue, comme s’il s’agissait de clips musicaux.

Donc dans l’ensemble j’ai apprécié, les acteurs sont vraiment crédibles. Nathalie Baye qui m’a fait penser à Marie-Anne Chazel ou encore Marion Cotillard en femme timide et renfermée, c’est assez exceptionnel. Je n’avais jamais encore vu Gaspard Ulliel, il émane quelque chose, c’est un bon comédien. Mais des longueurs se font ressentir et je n’arrivais pas à décrocher du but initial.

Mention spéciale tout de même pour la dernière scène qui m’a scotché, malgré l’incompréhension.