Johnny and Me

Johnny And Me marque ma première séance de la compétition Contrechamps du Festival d’Annecy 2023 !

Pour l’anecdote, il faut savoir qu’avec ce titre complet, je pensais que Johnny And Me était un film de SF. Et qu’il s’agissait d’une discussion métaphysique entre un personnage animé et un humain. Mais en fait, pas du tout. J’ai eu assez vite des soupçons lors de la présentation du film en présence de l’équipe à Annecy. Il s’agit en réalité d’un semi-documentaire sur la carrière d’un graphiste propagandiste de la seconde guerre mondiale.

Et je dois avouer que ce voyage dans le temps ne m’a pas complètement captivé.

En effet, malgré l’effort de créer une atmosphère très décontractée, le propos demeure très factuel. De plus, l’audio en allemand ne m’a pas vraiment aidé à rester focus.

Certes, l’animation de Johnny And Me est fascinante, d’autant qu’elle présente plusieurs technique de stop-motion. Ça va du découpage à la marionnette, en passant même par la peinture. On trouve notamment de nombreux détails dans les expressions. Et l’intégration dans la partie live fonctionne bien.

De même, la partie historique est assez intéressante, puisqu’on découvre une nouvelle fois un personnage important pourtant méconnu du grand public.

Néanmoins, j’aurai préféré qu’on s’attarde un peu plus sur le graphisme et sa fonction. Ils l’abordent un peu, vis-à-vis de John Heartfield, mais sans plus. On suit principalement sa carrière, avec des thèmes plutôt politiques.

Pour vous dire, le gamin à côté de moi n’en pouvait plus. Il se tortillait sur son siège, impatient de retourner à l’extérieur…