Ant-Man

Franchement, la première fois que j’ai vu la bande-annonce d’Ant-Man, je n’étais pas plus chaud que ça. En effet, c’était pour moi un film de plus dans l’écurie Marvel.

Puis je l’ai revue une fois en IMAX 3D, ce qui m’a fait réaliser que le rapport d’échelle pouvait être intéressant, notamment sur un écran de ouf. J’ai réussi par la suite à gagner une invitation pour la toute première projection en France et sur le plus grand écran d’Europe. Et finalement, ça valait bien le coup !

Tout d’abord, le métrage souffre d’un méchant pas vraiment au top, ainsi que d’une réalisation assez classique (avec un démarrage plutôt long). De plus, la présence de personnage féminin reste assez légère. Cependant, ce qui fait sa grande force, c’est son approche.

En effet, le héro qu’interprète Paul Rudd est dans le même état d’esprit que le spectateur. À savoir qu’il subit ce qui lui arrive, sans vraiment comprendre les intérêts. Par exemple, il peut dénigrer la qualité de son costume ou trouver son nom moyen. Ou encore prendre au second degré les grandes tirades de Michael Douglas (en pleine forme !) dans le rôle du mentor.

Ensuite, un peu comme l’avait fait Les Gardiens de la Galaxie, l’humour décalé parsème Ant-Man. On peut noter par exemple le recul qu’on prend par rapport aux combats épiques, seulement à la taille de fourmi.

Aussi, le personnage de Luis (Michael Peña) est excellent, tout comme les scènes du style braquage.

Pour le coup, la technologie 3D relief fonctionne très bien pour les phases en tout petit. Lors de ces passages, on se rend bien compte de la taille des décors.

Enfin, je vous conseille de voir Avengers : l’Ėre d’Ultron (Ant-Man se passe chronologiquement après). En effet, vous risquez de vous faire spoiler par une bonne partie du film, notamment avec le fan-service.