Panic! Cinéma : Suspiria

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, ni de quoi parlait Suspiria, jusqu’à l’accueil par les filles de Panic Cinéma. À ce moment-là, j’ai commencé à avoir une vague idée.

Comme à leur habitude, les costumes en rapport avec la projection sont toujours un plaisir à voir. Leur implication vestimentaire met toujours l’ambiance. D’autant que cette fois, on a eu également la présence d’un personnage invisible…

Ensuite, les programmes d’avant-séance ont débuté par la bande-annonce du cycle en cours au Forum des Images, les Mondes Parallèles. Présenté juste avant l’arrivée de l’invitée, cette sélection propose des films qui font voyager des personnages dans des réalités alternatives. Je vous en parle bientôt, car j’ai et je vais voir d’autres séances du programme !

On a poursuivi avec l’habituel montage de Jeanne, qui cette fois nous a proposé un mix Dario Argento. Alors qu’elle l’a découvert sur le tas, pour sa vidéo justement. Le gros son de Justice met en valeur à merveille l’aspect horreur vintage italien.

Pour cette première séance de l’année 2023, Panic Cinéma a donc voulu présenter Suspiria en compagnie d’Élodie Denis. Il s’agit de la rédactrice et co-fondatrice du média rock New Noise. Elle est également autrice, avec la co-écriture d’un essai philo sur les Super-héros, ainsi que de 3 romans.

Concernant la projection (numérique), la version m’a un peu perturbé. En effet, il faut savoir (et merci Marie pour l’explication) que Dario Argento tourne en anglais avec ses comédien.nes, mais redouble tout en italien. Avec par-dessus les sous-titres français, mon cerveau a buggué (heureusement, je comprends l’italien)

Enfin, Sylvain, Marie et Élodie sont revenus parler longuement du film après ça. Pour le coup, l’intervention a duré une bonne heure quasiment. J’adore ça, je pourrai écouter ce genre d’historique pendant des heures.

En effet, avoir le contexte aussi foisonnant sur une œuvre est toujours intéressant à écouter, bien que je sais que je ne retiendrai pas tout. Connaître les conditions de création ou les méthodes de travail du réalisateur permet de mieux comprendre certains aspect.

Dommage que les questions avec le public cette fois ont été plus légères. Peut-être qu’il y avait moins de monde ou plus de timides. En tout cas, j’ai pu parler de She Will de Charlotte Colbert et c’est le principal !