Sans Un Bruit

Je suis allé voir Sans Un Bruit, alors que je n’aime pas vraiment les films d’horreur. Il faut que cela soit un thriller horrifique et que le synopsis ou la bande annonce m’accroche, pour qu’il me fasse venir. Et si c’est le cas, il doit être à la hauteur de ce qu’on m’a vendu.

Sans Un Bruit propose un concept super original. C’était ambitieux de faire tenir la règle de ne pas faire de bruit, afin de ne pas se faire repérer, sur 1h30.

Après, c’est plutôt au niveau de l’intrigue que je suis déçu. Car je suis blasé de voir que certains problèmes arrivent majoritairement à cause des choix que font les personnages. Est-ce que cela nous ramènerait à dire que l’Humain se met dans l’embarras souvent tout seul ? Car ça manquait de plus de moments où les protagonistes n’y étaient pour rien et qu’ils avaient juste qu’à s’adapter. On peut en trouver, mais pas assez à mon goût.

Ensuite, ce qui compte dans ce film, ce sont les différentes façons possibles de narration pour gérer le souci principal. Pour le coup, on aborde en même temps des sujets profonds. Aussi, on nous montre des instants où la logique semble en suspens, mais se rattrape toujours par la suite, en nous rassurant.

De plus, la tension est bien entretenue. J’ai ressenti la même ambiance que pour 10 Cloverfield Lane. D’ailleurs, c’est assez amusant de savoir qu’il s’agit d’une production Michael Bay (pourtant habitué à faire du bruit justement) D’autant que lui et Krasinski ont d’ailleurs déjà collaboré auparavant dans le robuste 13 Hours.

Enfin ce qui m’a plu surtout dans Sans Un Bruit, c’est le jeu des acteurs, qui donnent tout et font passer les émotions par la gestuelle majoritairement. C’était intelligent de raconter des scènes du quotidien ou qu’on a déjà vues dans d’autres films, mais sans émettre le moindre son.