

Synopsis
Pierre, fils d’agriculteur, a une passion cachée pour le skateboard. Un jour, il va faire la connaissance de Bertrand, un ancien skater devenu un marginal. Ce dernier va lui apprendre alors tout ce qu’il sait…
- Modifié le 23/05/2025
Envie de pratiquer le Ollie ?
Premier film de skate français que je vois (ou du moins à ma connaissance) et j’y suis allé justement avec un pote qui en fait régulièrement. Pour ma part, j’en ai fait un peu adolescent. Ainsi, j’ai plutôt bien aimé ce long-métrage. Il y a une petite vibe à la 90’s et le côté rural est original, dont il s’inspire du court-métrage initial du réalisateur. Mais j’ai soulevé pas mal de petits défauts par-ci par-là.
Tout d’abord, le jeu des comédiens n’est pas toujours à la hauteur de la situation. Dans le sens qu’il y a des moments où ça aurait mérité une meilleure approche, plus profonde pour vraiment marquer le coup. De même, j’aime bien Théo Christine, mais là, son personnage dans Ollie est une caricature très peu subtile. À savoir le rasta punk à chiens qui ne se résume qu’à fumer et boire, en parlant comme s’il se réveillait.
Ensuite, les sous-intrigues sont un peu inutiles. Certains personnages arrivent et repartent comme ils sont venus, sans gros impacts. Tandis qu’à d’autres moments, on ne sait pas ce que telle situation ajoute dans le film.
Heureusement, la partie skate est plutôt cool. J’ai notamment bien aimé les vidéos de skate comme à l’époque. Ollie a bien retranscrit le style et respecté les codes. Avec le petit System of a Down qui fait plaisir. C’est impressionnant de voir les comédiens faire eux-mêmes les figures dans un seul plan.
De plus, les musiques sont grave cools, notamment celles dans quelques passages contemplatifs stylés. Elles sont planantes et expriment pleinement l’envie d’évasion.
Enfin, je pense qu’on peut dire qu’on a notre film de skate en France. Après, un peu déçu qu’il ait gardé quelques clichés sur certains points. Comme le fait que la plupart des skateurs ici soient insupportables et antipathiques. C’est justement l’image que les vrais skaters essayent d’effacer depuis des années.