Rosalie

Bien que Rosalie ne m’ait pas transcendé, je ne me suis pas ennuyé pour autant. Au contraire, j’avais envie de voir la suite des événements, car les différents arcs narratifs avancent bien. Je n’ai pas spécialement vu le temps passer.

Pour le coup, le film propose même de très beaux moments contemplatifs, notamment sur la musique douce d’Hania Rani. De plus, on s’immerge pleinement dans les très beaux décors naturels. J’ai ressenti comme une sorte de huis clos dans un village, dont on sort respirer et s’évader dans la forêt.

J’ai adoré le personnage de Rosalie, interprétée par Nadia Tereszkiewicz. On ressent tout la fierté de son personnage et qu’elle n’a pas peur d’être elle-même. Ça fait du bien des films qui parlent de différence, où l’héroïne a conscience de sa valeur. De même, Benoît Magimel est toujours aussi juste. Ici en mari désabusé mais au bon fond, qui essaye de cohabiter avec cette dame.

Enfin, le film de Stéphanie Di Giusto questionne sur plein d’aspects, notamment l’aspect biologique au sein de la société, à un temps ancien. Dans le sens qu’on sait que la Nature distribue des attributs aléatoires. Et que parfois ça ne matche pas avec l’image que la plupart des gens ont. Après, cela aurait pu être confronté de façon plus percutante, car ça me paraît un peu lisse.