

Oxana
Mon avis rapide
Oxana est une belle découverte, qui mérite qu’on s’y attarde. Ne serait-ce que pour découvrir cette figure militante et les questions que le mouvement Femen soulève. Car la forme suit le fond, avec des belles images et surtout, une actrice principale très prenante.
Titre : Oxana
Réalisation : Charlène Favier
Scénario : Antoine Lacomblez, Charlène Favier, Diane Brasseur
Nationalité : Français
Synopsis
Oxana est une artiste ukrainienne, peignant des icônes religieuse. D’esprit anti-conformiste, elle va rejoindre un groupe de filles militant pour l’égalité des droits. Mais pour plus d’impact, elles vont fonder un mouvement d’un tout nouveau genre : les FEMEN…
- Modifié le 16/04/2025
C’est Dark Star Presse qui m’a conseillé Oxana. Et je crois qu’ils me connaissent bien !
Le premier élément qui frappe, c’est la beauté de l’image. Dès le début, on sent que l’ambiance va devenir artistique. D’ailleurs, à plusieurs moments des scènes purement contemplatives nous emportent. J’ai retrouvé un peu l’esprit d’Holly à ce niveau-là. Les derniers instants sont un peu confus, mais sont raccord avec l’évolution du personnage.
D’autant que l’art reste présent, car cela fait partie intégrante de l’héroïne Oxana. Que j’ai d’ailleurs découverte à travers ce film. J’ai ainsi apprécier connaître son parcours depuis l’Ukraine, les origines du mouvement Femen (qui dans le film provient de la contraction des mots anglais « Female » et « Men », alors qu’en réalité, il s’agit du mot « cuisse » en ukrainien) ou encore sa tragique histoire personnelle.
En tout cas, clairement, l’actrice Albina Korzh y est impressionnante en Oxana. On la suit tout du long, tout en saisissant son état d’esprit à chaque étape de son épopée. Je lui souhaite un brillante carrière par la suite.
Surtout que ce film dévoile un fond puissant. On se questionne sur l’art de la rébellion, du militantisme face aux institutions. C’est une œuvre de femme pas pour les femmes mais pour la société entière. Puisqu’on met ici en avant les dysfonctionnements d’égalités. Surtout en ces temps où l’Ukraine a besoin de visibilité.