Moon Le Panda

J’adore les pandas donc j’étais obligé d’aller voir Moon le Panda !

Ok, je m’attendais un peu à ce que ça soit orienté pour les enfants, donc simplifié. Mais là, c’est pire que ce que j’imaginais…

C’est simple : absolument rien ne va. Entre les faux raccords, les jeux d’acteurs catastrophiques (le panda joue mieux que la plupart des humains) ou encore le montage inexplicable, on se retrouve avec… un pur nanar de 2025. Et ce, dans les règles de l’art, car à chaque nouvelle situation improbable, je me retenais de rire pendant la séance. Ce qui est pourtant assez rare.

L’histoire de Moon Le Panda n’a aucun fondement, tout arrive sans préparation. De même, les dialogues sont terriblement vides, voire stupides (et ce n’est pas la VF qui va aider). Ce n’est même pas une V1 de scénario, c’est clairement écrit par un enfant.

Pour vous dire, je l’ai trouvé encore pire que Minecraft. D’ailleurs le gamin qui porte un t-shirt à l’effigie du jeu et tous les clichés du geek sans raison. D’autant que je critiquais Blanche-Neige pour avoir édulcoré ses propos, là on est sur un lissage extrême, créant aucun impact.

Rajoutez à cela les effets spéciaux horribles du film. En effet, on voit quand c’est pas le vrai panda ou pas la vraie lumière. En dédommagement, on peut apercevoir très rarement des jolis décors des forêts chinoises. Mais ils ne sont pas non plus généreux là-dessus.

Enfin, qu’est-ce qu’Alexandra Lamy fait ici ? La pauvre, c’est sans doute la seule qui arrive à tenir quelque chose, mais qui peut difficilement faire mieux avec ce qu’elle a…

Bref, mon seul ressenti devant ce film c’était que j’étais jaloux du héros qui a pu câliner son panda. Car c’est sans doute la seule prouesse ici, puisqu’il s’agit d’un vrai panda sur la majorité des plans. Ce n’était pas arrivé dans un tournage depuis 25 ans, car la Chine est très stricte là-dessus (et on la comprend) Et donc par la même occasion, l’animal nous fait fondre à chaque apparition.