Millenium : Ce Qui Ne Me Tue Pas

L’extrait que j’avais vu m’avait donné envie d’en voir plus. D’une, j’apprécie beaucoup Claire Foy depuis Unsane (revue dans First Man), qui se met dans la peau de personnages vraiment différents à chaque fois et elle le fait bien. De deux, je ne connais absolument pas la série Millénium. Je n’ai vu ni les versions suédoises, ni américaines, je découvre donc.

C’est assez plaisant, c’est un genre de film qui m’intéresse. C’est un parfait mélange entre les derniers James Bond et Jason Bourne. Des scènes où tout fonctionne au millimètre me plaisent énormément. De plus, je n’ai pas eu la sensation de manquer de références aux anciens volets.

Néanmoins, dans l’écriture de Ce Qui Ne Me Tue Pas, j’ai senti un manque d’innovation. Le déroulement de l’histoire reprend quasiment tous les codes de que j’ai déjà pu voir auparavant. Cela n’aurait pas été gênant s’il y avait eu plus d’innovation ailleurs, comme dans la réalisation ou les techniques d’espionnage et de hacking utilisées. Ces dernières paraissent d’ailleurs, au bout d’un moment, beaucoup trop irréalistes et grossières. C’est dommage, car justement le personnage de Lisabeth est censé être basé sur sa détermination et ses compétences de piratage informatique. Ce qui est limite mit au second plan, masqué par des rebondissements assez attendus et pas assez forts à mon goût.