Panic! Cinéma : Volte/Face

Pour cette séance Panic Cinéma sur Volte-Face, j’ai étonnamment réussi à être dans les premiers de la file. Accueillant toujours avec passion les spectateur.ice.s , Maëva nous a offert un masque à l’effigie du duo. On avait le choix (en tout cas pour les premier.e.s venu.e.s.) entre un visage de John Travolta et celui de Nicolas Cage. Je salue le travail de découpage qui a dû prendre pas mal de temps.

Ensuite, un nouveau montage de Jeanne a servi de pré-séance. Cette fois, on a eu le droit à un hommage particulier à Nicolas Cage. En effet, la monteuse s’est regardé une trentaine de film avec l’acteur, pour nous en ressortir une vision plus profonde et moins connue que d’habitude (souvent tournant autour des memes qu’il a pu créer malgré lui) J’aime bien ce montage car il permet de faire mettre l’accent sur la force de Nick Cage, à savoir sa volonté de jouer.

Retrouvez la super vidéo ici (découvrez-y même la fin alternative de Snakes Eyes de Brian de Palma !) D’ailleurs, Jeanne a même pu nous en parler sur scène. Juste après la présentation du Carrefour de l’Animation par Anastasia, qui a lieu au Forum des Images.

Concernant la séance, c’est le podcast Dis-Cor-Dia, et plus précisément l’équipe de Nic Furie, qui devait venir, composée de Sébastien, Marie, Lelo et François. Malheureusement, à la suite de grèves de transport, Marie et Sylvain de Panic Cinéma ont commencé la présentation de Volte-Face en solos. François Cau a tourné une vidéo, avec beaucoup d’humour, qu’il nous a partagé sur l’écran. Sinon, seul Sébastien Lecocq a réussi à venir pendant le film. D’autant qu’il organisait un festival de courts-métrages à Lyon. Donc bravo à lui !

Ainsi, il nous a parlé de beaucoup de choses après la projection. À commencer par le podcast Nic Furie, qui retrace la filmographie de Nicolas Cage. Qui s’avère être un immense défi, puisque l’acteur a d’une, tourné beaucoup de films et de deux, en finit plus vite que l’émission n’avance.

On a également appris la méthode de travail de Cage, puisqu’il s’inspire de beaucoup d’éléments qui l’entourent. Il veut faire de la meilleure façon qu’il soit, quitte à piocher dans d’autres films très anciens par exemple.

La discussion a aussi abordé la VF, qui s’est réapproprié l’œuvre, avec la réécriture de certains dialogues. Le ton plus léger rend le film moins bancal.

C’était un plaisir de se nourrir d’autant d’informations de la part de Sébastien. Que ce soit sur Nick Cage mais aussi sur les secrets de tournage du film et sur la filmographie de John Woo. D’autant le public aussi a une nouvelle fois monté le niveau de discussion cinéphile.