Insaisissables 2

Il était plutôt difficile de placer une histoire après les révélations du 1er volet. Et le début se ressent, dans le sens qu’on ne comprend pas l’intérêt de certaines scènes. Et pourtant, une fois que les personnages se retrouvent à Macao, l’histoire prend une autre tournure.

On est beaucoup plus attentif avec les mécanismes montrés dans Insaisissables 1, donc on scrute tout. On ne sait pas vraiment quand commence les plans de manipulation et plusieurs personnages en ont, sans parler des double-jeu.

J’ai pour le coup était dans le même esprit qu’à un spectacle de magie : je savais que tel ou tel élément allait servir ou que quelque chose clochait, mais je ne sais pas dans quel but et je me laisse ainsi surprendre malgré tout.

Autant dans le 1, une seule grosse machinerie est mise en place, autant là il y en a plusieurs, imbriquées les unes dans les autres et c’est franchement agréable que des scénaristes se cassent autant la tête.

La nouvelle recrue, Lizzie Caplan, est pas mal, son rôle est justifié et elle apporte du neuf. Et Daniel Radcliffe est moins présent que je pensais. Je m’attendais à un rôle de méchant plus imposant.

Je ne dirais pas qu’il est mieux ou moins bien que le 1, je dirais qu’il est différent. Une autre mise en forme, même en sachant que tout est faux, je me suis diverti. Attention à ne pas trop en faire, comme la scène du processeur qui était un poil longue.