La Nuit au Musée : Le Secret Des Pharaons

Alors au début, j’avais l’impression que c’était la suite pour dire de faire la suite, de retrouver les personnages qu’on connait et de faire péter les effets spéciaux. Mais plus l’histoire avancait, plus j’y voyais un vrai fond, un peu comme dans le premier film (je me rappelle un peu moins du deuxième à ce niveau).

Cet épisode est à voir, de préférence en ayant vu au moins le deuxième, que ce soit pour les fans ou en famille. Y a quelques gags un peu lourds mais, avec le vrai fond de l’histoire, on s’y fait. De plus, ils ont beau avoir usé et usé du concept du « musée vivant », ils arrivent toujours à se réinventer, au niveau des ambiances données avec les styles de personnages (selon « l’époque » dans laquelle ils sont exposés) et beaucoup d’élements sont animés, on a toujours le droit à un petit détails en fond de dialogues ou parsemés dans les plans larges.

La performance des acteurs n’est pas à couper le souffle, mais en même temps, le style du film ne l’y oblige pas, car on est dans le grand public. Quoique Ben Stiller y joue deux rôles très distincts, on ne se rend pas compte qu’il s’agit du même acteur. On a le droit à un caméo de ouf aussi à un moment du film, qui montre encore une fois qu’à Hollywood, on a pas peur de l’autodérision. Mais bref, si j’aborde ce sujet c’est juste pour souligner une chose :

C’est qu’on peut voir une dernière fois à l’écran notre regretté Robin Williams.

Il reste égal à lui-même, dans un rôle très poétique. Lorsqu’il prononce ses répliques à la fin de film, avec le contexte dans lequel on a connu sa propre fin, il nous tire les larmes des yeux car on a l’impression qu’il nous le dit directement et comme s’il se le disait à lui-même. Ce n’est peut-être pas son meilleur rôle, mais en tout cas, c’est son dernier.

Enfin, cet épisode conclu plutôt bien la trilogie. Un quatrième serait vraiment de trop et on sentirait le coup de marketing. Déjà dans celui-ci on sent par moment qu’on a plus grand-chose à faire avec certains personnages, mais ça n’empêche pas de passer un bon moment.