John Wick 2

John Wick 2 est à la hauteur de mes espérances ! Déjà, j’ai bien fait de voir le premier opus quelques jours avant. Car le début se situe vraiment juste après (c’est pourquoi le titre en VO est d’autant plus pertinent) J’ai même eu peur que ça ne soit qu’une pâle copie, mais ils ont mis bien plus.

Niveau histoire, ils ont dépassé la simple vengeance. Le film se découpe en 3 parties (ou plutôt 2,5, car en vrai, l’intro c’est juste du fan service. L’histoire aurait pu commencer un peu plus tard) donc avec de la matière narrative (bien qu’elle ne soit pas non plus très compliquée) On en apprend par exemple beaucoup plus sur l’organisation à laquelle John a appartenu, ses codes et ses méthodes. Un petit air de Kingsman à un moment.

Ensuite, ils commencent avec des clins d’œil au premier volet. Dans le sens qu’ils reprennent des éléments qui ont marché. Cela dit, ils arrivent à insuffler de nouvelles choses. À savoir de nouvelles chorégraphies, de nouveaux lieux de combats et de nouvelles façons de filmer tout ça.

John Wick 2 est rythmé, la musique se synchronise parfois avec les images. Je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Les combats sont toujours aussi badass et dynamiques (et c’est là qu’on se rend compte que redoubler vocalement des scènes de baston, ça ne doit pas être évident)

Le passage entre Laurence Fishburne et Keanu Reeves est amusant, car les acteurs se retrouvent 14 ans après le dernier Matrix. Aussi, vous pourrez retrouver Riccardo Scamarcio, récemment vu en Orlando dans Dalida. Et d’autres petits moments drôles montrent une légère autodérision. Car ils ont conscience que ce film n’est là que pour le spectacle.

Le choix des musiques et des lumières sont tout aussi intéressants que dans le premier.